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Bayrou n’est plus de droite!

 image A propos de Ségolène Royal : « En dix mois, elle a fait ce que le PS n’a pas été capable de faire en cinq ans », juge Arnaud Montebourg, l’un de ses porte-parole. C’est vrai ! Le dernier des dogmes qui lui restait, au P.S, vient de tomber. A Montpellier. Des ministres UDF, donc de droite, dans un gouvernement présidé par Madame Royal, et des accords de désistement aux législatives pour constituer une majorité présidentielle, voilà sa dernière initiative. Gonflée ! Qu’en pensent les Verts et le P C dont la survie dépend d’un quota de sièges qui leur assurent un groupe à l’Assemblée? Les élus du P.S ont-ils le sens du sacrifice au point de satisfaire Bayrou, Buffet et Voynet en même temps ? Ce qu’il y a de sûr, c’est que le Parti et les éléphants sont sur le cul. Et, quoiqu’il arrive, après ce coup d’état et de barre à droite, plus rien ne sera comme avant, à gauche… Sauf que Bayrou n’a aucun intérêt dans cette affaire. Son objectif, en effet, est d’occuper l’espace politique que n’a pas su, ou pu, créer le PS, et que tente de réaliser par une prise de risque considérable Ségolène. La compétition est donc lancée entre Bayrou et le P.S (avec qui aux manettes ?). Dans ces conditions, le Béarnais va donc pencher objectivement vers Sarko et subjectivement vers Ségo pendant ce deuxième tour et installer un Parti Démocrate qu’il voudrait  ressemblant, clin d’œil atlantiste, à ceux de la gauche anglo-saxonne. Son pari réussira-t-il ? Intéressant, mais incertain…Incertain, mais surtout improbable… PS : J’écrivais ces lignes le Mercredi 25. Voir l’analyse de Noblecourt dans  » Le Monde  » du Jeudi 26 en cliquant sur:  » Le bing bang social-démocrate du PS »    

Les dagues sont sorties.

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Acte 1 : Le procureur (la commission des conflits du PS)

« Il est apparu aux membres de la commission que, sans conteste, ces propos ­ au-delà de leur caractérisation pour le droit – ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité et de respect des Droits humains qui fondent depuis toujours l’engagement du PS et sont contenues dans sa déclaration de principe mais aussi (…) dans les principes constitutionnels de notre république ».

Acte 2 : L’accusé : (G. Frêche)

« C’est un procès de l’inquisition qui rappelle les pires moments du stalinisme. On offre ma tête au peuple en espérant gagner quelques voix dans les DOM (départements d’outre-mer). »

« J’ai pas besoin de la politique pour vivre. » Et le meilleur, sans rire :

« Tout ce qui est exagéré est inutile »

Acte 3 : Le verdict : (prononcé à l’unanimité)

Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est exclu définitivement du parti socialiste  en raison de ses propos sur le nombre important de joueurs noirs en équipe de France de football.

Acte 4 : Le choeur régional : (et son chef)

« C’est le meilleur d’entre nous. »

Eh bien! Si le meilleur d’entre eux est viré pour ses indignes propos,que vaut le reste de la troupe? Et qui est cet « entre nous » ? Le groupe socialiste ? Mais il ne l’est plus,socialiste, Georges ! Faut-il alors entendre, en toute logique, qu’il n’y a plus de groupe socialiste ?!

Ces messieurs n’ont décidemment pas fini de manger ce qui leur reste de fausse dignité? Et demain, quand le moment sera favorable, ils sortiront leurs dagues et frapperons…