En faisantsavoir qu’il serait présent dans le combat des « municipales », en premier de cordée ou pas, Alain Perea, a fait aussi réagir Mesdames Bossis (vice-présidente Ps du conseil départemental) et Granier (ancienne adjointe à l’urbanisme du maire NN), présentées par le député de LREM lui-même comme des personnalités aux profils politiques et « caractères » correspondant à la philosophie générale de son mouvement avec lesquelles ils souhaiteraient « travailler ».
Dans le microcosme narbonnais, si les pièces principales du jeu politique des prochaines municipales sont en place, les conditions de son exercice ont profondément changé.
Du côté de Nouveau Narbonne (NN), il est désormais acquis que, contrairement au tour précédent, il n’y aura pas de liste concurrente à droite menée par LR.
Les Facebook, Twitter, etc. étant désormais des vecteurs de flux « d’informations » massifs à la portée de milliards d’individus, pour qui s’intéresse à la vie politique, notamment, on ne peut, évidemment, y échapper – encore qu’il soit recommandé deparfois s’en distraire. Je vais donc régulièrement sur mon « fil » d’information et, de temps à temps, lis les messages des militants, représentants et élus des partis en compétition dans ma petite ville, inscrits sur ma liste « d’amis ». Et ce qui me « frappe » depuis la cuisante défaite du Parti Socialiste est la manière dont ses troupes « communiquent » sur ces réseaux sociaux. Si je prends le seul exemple du conflit opposant le gouvernement aux syndicats de cheminots, je note de la part d’un candidat socialiste aux fonctions de maire de Narbonne, sa reprise de messages de « Sud Rail » – le plus radicalisé des syndicats – pour exprimer son opposition à la réforme en cours. Et il n’est pas seul, d’autres élus n’hésitant pas à relayer des « tracts » virtuels de La France Insoumise, sur ce sujet, comme sur d’autres. Le plus drôle, si je puis dire, est que ces mêmes élus « appartenaient » au courant Hollande-Valls sous la majorité desquels le transport ferroviaire a été ouvert à la concurrence. Une contradiction quasi existentielle dans laquelle je vois le symptôme du vide idéologique dans lequel se trouve le PS, ainsi que sa tentation de revenir à des pratiques anciennes en pariant sur le défaut de mémoire des Français. Or ce temps n’est plus ! Et courir derrière Mélenchon et ses alliés de l’extrême gauche, en singeant ou reprenant sa « com », à Narbonne et partout ailleurs, ne peut que conforter et légitimer ce dernier ; c’est aussi perdre toute crédibilité à se faire – sérieusement – entendre !
En haut, à droite, Alain Vogel. En bas, à gauche, Patrick Vignal et Alain Perea. En bas, à droite, Didier Mouly, Patrick Vignal, Robert Ménard
Sourire ce matin en lisant (article annoncé en première page et en bandeau !) dans mon journal local (le seul !) que Jacques Bascou ne serait plus candidat à rien et qu’il se concentrait désormais exclusivement sur les deux prochaines années le séparant de la fin de son mandat de président du Grand Narbonne. Sourire amusé car les lecteurs de ce blog en sont informés depuis le 11 janvier (cliquer sur le billet : On ne tire pas que les Rois chez les socialistes narbonnais…) ; comme ils le sont aussi (dans ce même billet) des ambitions et des petites manoeuvres de ceux qui depuis se positionnent pour lui succéder (à la mairie et à l’Agglo).
Nouveau look pour André Viola, le président du Conseil Départemental de l’Aude, pour sa première apparition post-estivale dans les colonnes de l’Indépendant ! La photo est soignée, insistante… on la croirait sortie d’un studio… Barbe et moustache de deux ou trois jours, col de chemise ouvert, gestuelle aérienne, comme si, paradoxalement, son humiliante chute aux législatives dernières et l’effondrement du PS dans son département, lui avait donné un déconcertant « coup de jeune »… Seul son regard empreint d’une vague tristesse et son large front plissé de profondes rides semblent toutefois exprimer encore l’amertume d’avoir vu son plan de carrière brutalement balayé par son imprévisible (à son sens !) défaite électorale – individuelle et collective.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]