Le désir d’André Viola ne pourra pas être exaucé, Martin Malvy ne sera pas candidat pour tirer la liste des socialistes aux futures régionales de 2015, dans le cadre de la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Voilà qui rend la situation compliquée au sein du PS. En effet, Le président du Midi-Pyrénées présentait le meilleur profil pour mener ce combat. Un combat difficile, dans un contexte politique national très défavorable. Les sondages pronostiquent que seules deux régions resteraient à gauche, dont celle-là. La décision de Martin Malvy remet tout en question!
Martin Malvy occupe son fauteuil depuis mars 1998. Il restera le dernier président de Midi-Pyrénées. Il ne participera pas à la compétition électorale qui accompagne la fusion avec le Languedoc-Roussillon.
L’élection à la présidence du Parlement de la Mer, dont le vote aura lieu ce jour même, 12 Novembre, dans les locaux de la Région Languedoc-Roussillon à Montpellier, ne devrait pas échapper à Didier Codorniou.
Cette instance, si elle n’a aucun rôle opérationnel, représente néanmoins pour le maire de Gruissan , dans sa stratégie d’émancipation totale et définitive du PS, il vient de rejoindre le PRG, un formidable atout pour les échéances électorales à venir.
Éric Andrieu, le député européen , a annoncé qu’il démissionnait de son poste de premier fédéral du PS de l’Aude. Une information qui n’a pas été commentée dans la presse régionale, bien qu’elle soit le signe manifeste de sa future promotion lors de l’installation de Damien Alary à la présidence de la Région.