Comment cela peut-il exister qui ne suscite la colère de personne? Comment peut-on encore tolérer ce lâche abandon, par nos édiles, du parvis du Théâtre Scène Nationale aux herbes folles et à la lente mais inexorable auto destruction? Par quelle aberration de l’esprit est-il permis de présenter toujours aux yeux de tous et des non-résidents en visite une entrée de ville digne d’une bourgade du tiers monde? Comment justifier une vitrine culturelle aussi désolante et prévoir à ses côtés une salle multimodale à 20 millions d’euros et un musée de la romanité, signé Norman Foster? Et comment peut-on faire preuve, à ce point, d’irresponsabilité sans que l’âme même de notre cité ne se sente blessée?
Je n’aime pas les lundis. Comme m’ennuient les dimanches. De ces jours jamais pleins, j’en attends toujours le pire. Comme si le temps retenait sa faux. Des commencements toujours en suspens, des rues souvent vides, des vies en attente. Des espoirs toujours déçus et des aubes qui meurent. Je n’aime pas les lundis. Comme ce matin-ci, pluvieux, sur la place de l’hôtel de ville. Sylvain qui vînt à ma rencontre. Triste! Jean Pierre, son ami, qui était devenu le mien, dans la nuit, nous avait quitté. Je connaissais son état. Il me l’avait annoncé en janvier.
Le Théâtre Scène nationale de Narbonne recrute son nouveau directeur. Un appel à candidature a donc été publié. Et à le lire, on trouve, le résumé parfait de ce dont souffre notre administration publique prétendument décentralisée. Je pensais, en effet, naïvement, que la gestion de cette « scène » relevait de la seule autorité juridique de l‘Association « Centre d’Art et de Culture. Le Théâtre », et celle de son équipement du Grand Narbonne, principal financeur, de surcroît.
L’Indépendantl’annonce officiellement: Dominique Massadau, n’est plus l’inamovible Directeur du Théâtre Scène Nationale de Narbonne. Une information connue de tous ou presque, dont je n’ai pas voulu faire état jusqu’ici, pour ne pas « gêner les négociations en cours entre l’intéressé, son employeur et ses autorités de tutelle: le Grand Narbonne et la Direction Régionales des Affaires Culturelles ». Ce qui me laisse aujourd’hui une liberté totale pour la, rapidement, commenter.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]