Des vignobles vallonnés à perte de vue. Des propriétés de charme. Des caves fraîches où l’on déguste des nectars… le tourisme œnologique ne date pas d’hier. Nombreux sont les connaisseurs qui visitent régulièrement les caves afin de dénicher à bon prix les bouteilles qui, le temps venu, orneront leurs tables. Mais cet œnotourisme traditionnel est aujourd’hui en pleine révolution. Objectif : conquérir de nouveaux publics, plus jeunes, plus internationaux, susceptibles d’apporter aux régions viticoles des compléments de revenu particulièrement précieux dans un temps où la consommation de vin a tendance à stagner et où la concurrence s’exacerbe.
Après six mois de quasi-suspension de l’action politique gouvernementale pour cause de crise des « gilets jaunes » et de grand débat orchestré par le Président de la République lui-même, le gouvernement en tire toutes les conséquences, institutionnelles et politiques, dans ses relations avec les élus locaux. Des élus locaux qui, objectivement, lui ont permis de reprendre le contrôle politique de ce mouvement social de grande ampleur (moins par le nombre de ses manifestants d’ailleurs que par son dynamisme et la durée de leur mobilisation).
Après le coup de froid provoqué en son sein par l’inscription à son ordre du jour d’un deuxième projet de crématorium sur son territoire (voir mon billet d’hier), voilà que l’Office de Tourisme Intercommunautaire a eu la bonne idée – j’ironise : on comprendra plus tard – de se lancer dans une « campagne de parrainage météo sur France 3 Occitanie pendant tout le mois de Décembre ainsi qu’une action de promotion en direction des clientèles Espagnoles au travers d’un supplément dans La Vanguardia. »
Je lis « ici ou là » des bilans et des prévisions sur l’évolution du tourisme, dans l’Aude et la Narbonnaise, qui ne laissent pas de me surprendre. Dès le mois de septembre, par exemple, je vois des élus se précipiter dans les médias pour y commenter favorablement des chiffres : augmentation du « nombre de nuitées », etc. – auxquels les lecteurs ne comprennent en général rien – , et souvent présentés, évidemment, comme la réussite de leur politique d’animation et l’excellence des services offerts par les professionnels du secteur – j’exagère à peine…
Le rapport annuel de la Cour des Comptes 2018 vient d’être publié. Comme chaque année il est abondamment commenté. Le tourisme en Languedoc-Roussillon figure au sommaire de cette édition. La Cour des comptes, à plusieurs reprises, a relevé les insuffisances des politiques touristiques régionales et l’examen de la politique touristique conduite en Languedoc-Roussillon entre 2010 et 2016 corrobore ces constats. De cette analyse approfondie j’ai retenu les points suivants :
1 – Le contexte général.
Le Languedoc-Roussillon dispose d’atouts touristiques indéniables, fondés sur son climat, sa façade maritime, ses massifs montagneux, sa diversité paysagère, ses six sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco et ses parcs naturels.
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Sa.25.3.2023 Moments de vie. Hier, en fin de matinée, visite surprise de Clémence et de Romy, notre dernière arrière-petite-fille. Trois mois à peine. […]