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Décomposition et recomposition de l’offre politique nationale ?!

Comme je l’ai déjà noté dans de précédents billets , les conditions d’une recomposition politique générale sont aujourd’hui réunies.

Le parti socialiste peut se scinder entre une frange « gouvernementale » dirigée par M. Valls et des courants qui ne se retrouvent que dans l’incapacité idéologique à assumer l’exercice du pouvoir , majoritaires à l’assemblée et chez les militants. Quant à l’UMP, elle se déchire sous nos yeux entre la tendance euroréaliste et néo gaulliste, qu’incarnent des Guaino, Dati,  Le Maire et Wauquiez, notamment, et euroconformiste et centriste derrière Alain Juppé, Raffarin, NKM …

En Languedoc-Roussillon, notre classe politique serait-elle nulle ?

 

Hier, je vous invitais à dire non à la pétition lancée et votée par le sieur Bourquin et sa majorité élargie d’élus, qui refusent que Valls et son gouvernement modifient les frontières de leur fief électoral et s’en prennent à leurs mesquins privilèges de petite nobliaux de province. Petits et mesquins en regard de l’intérêt à limiter le nombre des collectivités territoriales pour les rendre plus efficientes et moins coûteuses .

Tous les conservatismes, à l’initiative de leur roitelet de circonstance, se sont donc réunis pour faire front .

Du PS aux apparentés, en passant par l’UMP jusqu’au Front National, pas une voix n’a fait défaut pour dire « non au changement »

Je note que, pour ceux là même qui crient au scandale moral en se bouchant le nez quand les voix du FN se mêlent à celles de leurs adversaires , en la circonstance , elles ont été reçues sans état d’âme et sans doute sous les applaudissements …

Une telle unanimité, rare dans cet hémicycle , méritait d’entrer dans l’histoire de cette région . Cela fut par un vote qui s’apparente à un naufrage politique et moral.

Si nos ( je n’utiliserai plus jamais , pour certains en tout cas et pour les désigner, ce possessif là ! ) élus régionaux voulaient nous apporter la preuve de leur absence totale de scrupules et du peu d’intérêt porté à la modernisation institutionnelle de notre pays, ils ne pouvaient agir aussi piteusement .

Les mots me manquent pour exprimer ma colère devant tant de misérables calculs politiciens. Soyons justes , il s’est quand même trouvé trois élus pour s’abstenir :

Je ne connais ni J.Castex ni JL Pujol, à l’inverse de F. Delacroix, qui fut le directeur de cabinet de G.Frêche à Montpellier , et son DG à l’Agglomération, avec qui j’eus, à l’époque, à traiter d’affaires communes … Je ne sais s’il me lit, mais je le salue au passage, ainsi que ses deux collègues des P.O … Modérément courageux certes , ils furent , mais suffisament pour qu’un brin d’honneur de cette Assemblé soit heureusement sauvé . On retiendra leur nom ! Comme on retiendra ceux des présidents de Conseils Généraux, sénateurs, députés et maires qui manifestaient hier à Montpellier , toutes tendances confondues, et sous le drapeau de Vézhinet – que j’ai connu plus audacieux – pour s’opposer eux aussi à la réforme … Devant ce pathétique spectacle d’une classe politique régionale qui ne veut ni entendre les voix de la raison ni oeuvrer aux changements nécessaires, que faire ? Que faire , sinon lui dire par tous les moyens qu’à cultiver ainsi sans vergogne ses privilèges, elle se prépare des nuits du 4 août . Certes symbolique, mais bien réelles … Lundi, de longues et abstraites analyses nous seront exposées pour tenter de nous faire comprendre un abstentionnisme croissant et un vote populiste en hausse constante . Ici, et peut être ailleurs, il suffit pourtant de seulement observer avec quelle noblesse nos élus se comportent ! Celle de membres actifs d’un syndicat de co-propriétaires …

Valls , à Rome , affiche sa conception de la laïcité et trace sa route vers l’Elysée …

« Face aux religions, Manuel Valls n’est ni François Hollande ni Nicolas Sarkozy. Il n’a, vis-à-vis des questions religieuses, ni l’indifférence de l’actuel président de la République, ni la bienveillance de son prédécesseur.

Mais en représentant la France à la canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII, le premier ministre fait plus que remplir une obligation protocolaire. Au titre de sa réflexion personnelle, il a toujours considéré que « la laïcité n’est pas le refus du sacré et des religions, mais l’acceptation de croire et de ne pas croire ». Au titre des considérations politiques, il affiche un impératif d’«apaisement» qu’il a énoncé sur les questions de société dans son discours de politique générale » … Ainsi commence l’édito de Guillaume Tabart dans le Figaro – la suite dans le fichier joint ! 

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