Ne tournons pas autour du « tonneau » (1), c’est l’acte final d’une tragi-comédie australo-narbonnaise qui se joue en ce moment. Le premier avait vu la montée au front de Didier Mouly, qui exigeait la minorité de blocage pour des « narbonnais ». Vite renvoyé dans ses « 22 », Monsieur Ysern et son faux Qatari prenaient le relais. Expédiés eux aussi dans les choux, l’assiégé australien en profitait pour virer entraîneur et sponsors historiques locaux. Fin du deuxième acte, et ouverture du troisième, en ce début de Semaine Sainte. Un comble!
Narbonne, ma petite ville, qui fut grande dans l’Empire Romain et glorieuse dans le monde Ovalien, tourne encore et toujours autour de ces astres lointains. Ils éclairent de leurs pâles lueurs son histoire et projettent sur ce passé de nostalgiques éclats. Son avenir serait dans ce retour à ces gloires anciennes que partageaient quelques « familles » régnantes en ses palais.
De Barcelone, où je séjournais ces derniers jours, j’apprenais que Monsieur Ysern avait été démis (moins diplomatiquement, mais plus conforme à la réalité: viré!), par son Président Jean Gachassin, de ses fonctions de Directeur Général de la FFT. Les Narbonnais se souviennent peut-être que l’ancien président du RCNM avait manoeuvré en coulisses pour faire tomber Rocky Elsom, l’actuel patron du RCNM, en lui envoyant, en service commandé et du fond du cour de ses relations parisiennes, un faux qatarien aux raquettes trouées, un dénommé Manaï.
À la lecture de l’Indépendant du 29 novembre, et de l’article, encore un, consacré à la tentative de rachat du RCNM par un pseudo fonds qatari, mon sang n’a fait qu’un tour; et me suis précipité sur mon clavier pour l’exprimer en quelques mots. D’abord pour dire stop! à la désinformation sur le fonds d’investissement en question. Dans un billet consacré à cette affaire,j’ai déjà eu l’occasion d’apporter des informations utiles à la connaissance, ainsi qu’à la domiciliation de ces investisseurs, pour m’étonner qu’elles n’aient pas encore été portées à celle du plus grand nombre des narbonnais intéressés par la vie et l’avenir du RCNM.
Jeudi, l’Indépendant nous apprenait que le représentant d’un fond d’investissement qatari (QIF), Jihad Manai, souhaitait acheter le RCNM, qui rappelons-le, est la propriété à l’heure actuelle de l’Australien Rocky Elsom. Depuis, les plus folles rumeurs circulent, qui enflamment le « mundillo » politico-sportif et la nombreuse foule des supporters de l’historique club. Une rencontre aurait eu lieu entre les deux parties, comme avec la mairie, qui aurait été contactée, dès le mois de septembre « grâce aux relations privilégiées qu’entretien Gilbert Ysern (ancien président du club) avec Jihad Manai. » Et le week-end dernier, la visite de cet émissaire qatarien Jihad Manai aurait paraît-il accéléré les choses.