Dans un billet récent : j’écrivais ceci sur le thème plus général du « massacre des centres villes » : « les centres de nos villes (j’habite l’un d’entre eux) se meurent… les paysages de leurs abords sont durablement défigurés (à moins d’apprécier les paysages type panneau publicitaire-boite en carton géante qu’offre la périphérie de la plupart des villes françaises. La mienne en offre un exemple particulièrement édifiant ; j’y constate aussi l’envahissement progressif du centre historique par cette lèpre publicitaire – de petits panneaux installés aux passages piétons , arrêts de bus, et carrefours, notamment)…. ».
Coup de gueule après avoir entendu hier soir sur FR3 Gérard Onesta (1), le vice-président « Vert » de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, en direct de Barcelone, (et présenté par la journaliste de service comme « un observateur international » – un mandat totalement fantaisiste !) s’étrangler d’indignation au micro pour dénoncer les violences policières exercées contre « le peuple catalan » qui exprimait dimanche son « juste droit à voter par la voie d’un référendum en faveur de son indépendance ».
Face à Jean-Luc Mélenchon, c’était le moment le plus attendu de ce « grand oral » d’Édouard Philippe sur France 2″. Mais à la grande surprise (grande, mais mauvaise !) des commentateurs qui font le buzz, il aura été finalement plus apaisé qu’annoncé… par les mêmes.
On approche de la fin d’une histoire (Stephen King n’aurait pas mieux fait) au scénario terrifiant, écrite, scénarisée et diffusée par l’association Rubresus (surtout). Après des mois de campagne et de manifestation sur le thème des « graves » nuisances qui résulteraient du traitement des rejets nitratés d’Areva par l’installation du procédé TDN ;
Patrick Vignal, anciennement député Ps de l’Hérault et présentement toujours député, mais de La République en Marche (je ne connais rien de ses convictions doctrinales tout en lui reconnaissant néanmoins un grand sens politique – il fut en effet un des premiers macronistes affichés quand le Président de la République n’avait pas encore déclaré sa candidature à l’Élysée), clame dans tous les médias et le Midi Libre du jour en particulier « qu’il faut arrêter le massacre des centres-villes » ; que lesdits coeurs doivent être « labellisés Grande cause nationale » ; qu’il faut « faire revenir les gens » (dans les mêmes centres).