Dans ma petite cité, si joliment chantée par un poète qu’elle n’a pourtant jamais vraiment aimé, ses « maires bâtisseurs », deux (seulement !?), figures tutélaires aux options politiques radicalement opposées, font l’objet, eux, chaque été, d’un immuable et désuet rituel mémorial. Louanges, apologies, compliments sont ainsi gravement prononcés par d’éminentes personnalités devant un parterre de nostalgiques fidèles pieusement recueillis.
Longtemps, le RCNM fit la gloire de Narbonne. Jusqu’à briller au Parc des Princes ! Dans les profondeurs de la Pro2 aujourd’hui, il suscite l’opprobre. Et le désespoir autour de l’illustre « tonneau » des Halles.103 points en trois matches encaissés, comment les supporteurs « n’auraient-ils pas la honte ».
C’est une histoire de cul à se taper la tête contre celui des bus. Ceux de l’Agglo ! Le RCNM s’y affiche tout nu. Je veux dire sans le soutien de la Ville de Narbonne et son coeur des possibles. Ce que son maire juge indécent et Nouveau Narbonne obscène.
Bruno Roger-Petit vient d’être nommé, conseiller, porte-parole du Président de la République. Il est journaliste de métier. Depuis, éditorialistes, hommes politiques et stars des réseaux sociaux (universitaires, polémistes etc…) s’enflamment, s’indignent, vitupèrent, hurlent au scandale. Où est donc le problème ? Dans le fait qu’un journaliste soit chargé, avec d’autres conseillers, de la communication élyséenne (1) ?