Ce que l’on peut lire de bêtises sur la Grèce, sa dette et le pouvoir prédateur de la « finance internationale » est proprement ahurissant. Quelques chiffres donc pour clarifier le débat qui fait rage, dans tous les sens du terme, sur les médias sociaux. Chiffres qui démontrent que ce ne sont ni le FMI, ni la BCE qui portent le plus gros poids de cette dette, mais les États européens, et en premier lieu l’Allemagne, suivie de la France. De sorte que, pour suivre le raisonnement simpliste de ceux qui souhaitent l’effacement pur et simple de la dette de la Grèce et applaudissent au choix fait de son gouvernement de recourir à un référendum pour rejeter les propositions de l’Eurogroupe, il conviendrait tout aussi simplement de demander aux peuples de France et d’Allemagne, par la même voie référendaire, s’ils sont prêts à effacer, et donc à subventionner, de fait, ce pays, par leurs impôts, pour un montant de 100 milliards d’euros… Chiche! Nul doute que les soutiens de Tsipras prendraient vite la poudre d’escampette en criant au scandale démocratique…
En réalité, le plus gros détenteur de la dette grecque est le FESF: le Fonds européen de stabilité financière. Plus communément appelé le Fonds de secours européen, le FESF a été créé en mai 2010, au début de la folle crise de la dette en zone euro, pour aider financièrement un État de la zone euro en difficulté. Le FESF a donc aidé la Grèce à hauteur de 131 milliards d’euros, avec des remboursements qui s’étalent de 2023 à 2054.
Les autres États membres de la zone euro sont également créanciers de la dette grecque. Non seulement directement, via des prêts bilatéraux, à hauteur de 53 milliards d’euros (dont la répartition par pays est détaillée dans l’infographie ci-dessus). Mais aussi via le FESF. Car le FESF est garanti par les États membres, selon des montants qui dépendent de leur participation au capital de la BCE. Du coup, via le FESF, l’Allemagne garantit pour 41,3 milliards d’euros de dette grecque. Pour la France, c’est 31 milliards.
En tout l’Allemagne est ainsi exposée à hauteur de 56,5 milliards d’euros et la France, à 42,4 milliards.
Le 17 juin, je concluais mon billet du jour consacré à la tentative de Manuel Valls de dissuader Saurel et Baylet de candidater en solo aux régionales de décembre 2015 ainsi: « Pas d’Anne-Yvonne ni de Philippe ni de Baylet promus. L’annonce vient d’être faite, ce 17 juin, il y a quelques minutes. Et voilà le feuilleton des régionales relancé. Le PRG ne peut pas ne pas partir en solo, dans la seule grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon et Philippe Saurel, rabattre ses voiles et rentrer à la maison… À suivre! »
Promeneur de centre-ville, je me désole chaque jour du visage offert à ses visiteurs par des alignements de façades d’une laideur épouvantable. Je ne fais pas allusion ici à celles de certaines rues du quartier populaire de Bourg, encore moins à celles de Cité, pourtant plus bourgeoises, encore que!, mais à cette espèce d’immense panneau de murailles lépreuses vérolées par des fenêtres et des climatiseurs d’un autre âge, reliant l’Office du Tourisme à la rue des Marchands, côté canal. La face arrière du noble cours Jean Jaurès, me diront certains esprits économes, mais aussi l’entrée de ville des nombreux touristes, anglais surtout, qui traversent notre Cité au rythme lent de leurs embarcations, faut-il donc le leur rappeler.
La mondialisation n’est pas seulement économique et financière. Elle est aussi culturelle, religieuse etc… Tout circule, se vend, s’achète. Le « capital » idéologique aussi, qui investit des zones de nos territoires et des populations réceptives à ses idées. Nul État, n’est à l’abri, et ne peut l’être, de son développement et de sa reproduction, sous des formes les plus diverses. Violence symbolique ou physique! Croire naïvement qu’il suffit d’accueillir des migrants en provenance de zones géographiques où nos normes juridico-politiques et nos valeurs sont , au mieux ignorés, au pire combattus par des pouvoirs et des États qui puisent leur légitimité dans une religion qui ignore la séparation entre le théologique et le politique, par exemple, s’est se priver des « armes » intellectuelles nécessaires à la défense et à la protection de notre modèle de société.
Le tourisme a connu, en 2014, dans notre département de l’Aude, une troisième année consécutive de baisse de la fréquentation. Un constat plus qu’alarmant fait lors de l’Assemblée Générale du 23 juin par Sébastien Pla, le président délégué de l’Agence Départementale du Tourisme. Et, dans cette tendance générale, des facteurs particuliers à tout le moins inquiétants: un fort recul de la clientèle européenne dans l’hôtellerie – une clientèle à pouvoir d’achat élevé -, avec, notamment, la baisse des Néerlandais (- 22 %), des Belges (-13,7 %) ou encore des Anglais (-9 %)… et une fréquentation du mois de juillet 2014, très en dessous de la moyenne de la décennie 2004-2014.
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