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Le discrédit de la parole politique !

 

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L’axe Elysée/Matignon/Le Monde tente d’allumer désespérément des contre feux afin de noyer l’incendie politique provoqué par la catastrophique gestion Hollandienne de l’expulsion de la famille Dibrani. Mais la recette anti-américaine classiquement proposée au « peuple de gauche » pour lier toutes ses composantes ne prend plus. Elle file! De  « l’espionnage » dont nous ferions l’objet  (j’en tremble quand j’ouvre mon ordinateur ou téléphone à mon petit fils) dont ce journal en fait sa  » Une «  et Fabius un coup de sang, tout le monde s’en moque . Obama le premier ! Qui se marre en nous rappelant que ce n’était un secret pour personne, qu’il allait continuer et que venant de « l’un des plus grands bastions de l’espionnage au monde » il n’en avait finalement rien à cirer.

La leçon de Monsieur Dibrani à Monsieur le Président !

 

 

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Monsieur Dibrani est un homme intelligent au comportement rationnel. Après son expulsion et celle de sa famille , du haut de son autorité morale par Valls et Hollande acquise, du Kosovo, en compagnie de tous les correspondants de la planète médiatique française rassemblés autour de sa  » maison d’accueil « , il nous expose insolemment les raisons qui l’amèneront à revenir un jour  » par tous les moyens  » en France. Et de nous expliquer que la scolarité de Léonarda  n’était pas une fin en soi mais une garantie à peu près assurée de régularisation, pour finir par ajouter, en parfait agent économique bien informé, qu’après une étude de marché fondée sur des critères fort simples: conditions de régularisation, niveaux des prestations sociales etc… la France était le pays le plus attractif, et qu’il fallait donc qu’il s’y installe en compagnie de ses proches. Raisonnement libéral impeccable et d’une parfaite orthodoxie qu’on ne saurait lui reprocher. A investir  » sa vie familiale  » , autant le faire en effet  dans un environnement social et politique le plus favorable possible. Un environnement , de plus,  anesthésié au plan moral par un procès systématique en racisme que lui imposent ses propres élites intellectuelles. Ce qu’à parfaitement compris et assimilé Monsieur Dibrani qui , par la voix de sa fille, nous dit « ne pas accepter notre retour en France, c’est du racisme ». On a pas fini d’entendre parler de cette famille…

Hollande ! sans vertus et sans discernement.

 

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Sur le théâtre des opérations extérieures, quand il s’agit de lâcher des bombes sur Damas, Hollande est le premier des  » va t en guerre  » ; mais , sur la scène nationale, quand il s’agit de garantir l’application des lois, il tremble et  » meurt  » de trouille. Assad et ses troupes seraient donc moins dangereux que quelques députés de sa majorité et quelques milliers de lycéens manipulés par de futurs sénateurs socialistes exerçant leurs gammes politiciennes à la veille des vacances de Toussaint. Léonarda peut rentrer seule, nous dit Hollande à la grande satisfaction de sa majorité enfin soulagée des blessures infligées à sa conscience  » humaniste  » par une expulsion, dans les règles du droit, de cette collégienne et de sa famille. Une majorité de gauche qui , dans l’opposition, aurait traité tout autre président de salaud pour vouloir ainsi briser l’unité d’une si belle et honorable famille en sachant par calcul et cynisme qu’elle rentrerait au complet ou qu’elle ne rentrerait pas. Le temps scolaire étant désormais sacralisé, c’est aussi en accord sans doute avec leurs principes et leurs valeurs désormais sauvés par cette heureuse jurisprudence présidentielle, que des policiers pourront pendant la nuit ou au petit matin, à l’abri des médias, expulser des familles en situation irrégulière. Résultat, rien évidemment n’aura été sauvé de ces consciences hypocritement douloureuses , mais tout de l’autorité de la loi républicaine aura été saccagé. Sans aucun discernement moral et politique  ! 

La dérive des intercommunalités !

 

 

 

 

 

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Qu’ on est loin de l’esprit des lois relatives à l’intercommunalité et de leurs bénéfices tant  espérés ! L’idée, simple  et profitable aux contribuables-usagers, était de transférer aux communautés d’agglomération, en milieu urbain, et aux communautés de communes, en milieu rural, des compétences que les communes seules géraient mal  et à un coût trop élevé. Peu nombreux mais lourds en investissements et technicité , ces transfert devaient générer des économies d’échelle,  permettre une mutualisation des services entre les collectivités membres et rendre un service de qualité à  moindre coût aux usagers-contribuables. Et conséquemment induire logiquement une diminution des dépenses de fonctionnement, notamment en charges de personnel, sur l’ensemble  intercommunalité-communes adhérentes. Hors, ce que démontre la Cour des Comptes, au plan national, comme sur le Grand Narbonne en particulier, est l’exact contraire de ces nobles et louables objectifs pourtant encore ostensiblement affichés. Loin de la rationalisation d’une gestion publique éclatée et des économies financières espérées, les élus de ces nouvelles collectivités, toutes tendances confondues, ont en effet ajouté des dépenses… à des dépenses et accru l’opacité d’un dispositif déjà très encombré . Et ce sous l’effet, ici même, au Grand Narbonne, de trois dérives. Une extension des compétences de l’agglomération au delà de celles qui devaient être exclusivement financées par la fiscalité  » économique  » ( la taxe professionnelle d’abord et sa remplaçante ensuite ), d’abord;  d’une distribution de subventions et de concours à des associations sans rapports directs avec l’objet social de l’institution, ensuite ; et, pour finir, d’une redistribution plus que généreuse de son produit fiscal à ses communes membres. En conséquence, la fiscalité  » économique  » ne suffisant plus à financer ces débordements du périmètre naturel du Grand Narbonne , ses dirigeants ont ajouté des recettes nouvelles par le biais de la fiscalité communale additionnelle ( taxe d’habitation et taxe foncière ), aggravant ainsi la pression fiscale au lieu de la maintenir ou de la baisser dans le meilleur des cas. Un seul exemple éclaire cette dérive gestionnaire : la gestion des personnels. Que constate-t-on, en effet, globalement sur le Grand Narbonne sinon que la masse salariale a considérablement augmenté dans l’intercommunalité et dans ses communes, alors qu’elle aurait dû diminuer ? Une augmentation dans la seule communauté d’agglomération qui, de surcroît, a été bonifié par des avantages exorbitants du droit commun accordés à ses agents : non respect de la durée légale du travail, soit l’équivalent de 23 emplois, notamment. Ce qui, au passage, revient à faire financer par l’impôt prélevé sur des salariés du privé du deuxième département le plus pauvre de France les privilèges de fonctionnaires à l’emploi garanti à vie.  Un comble pour une collectivité gouvernée par la gauche ! Bref, si on devait résumer la situation, on pourrait dire que le Grand Narbonne est devenu une espèce d’hybride administratif tenant de l’établissement public spécialisé pour la gestion des grands réseaux et de l’économie, du département pour la redistribution de ses ressources aux collectivités membres et de la commune pour l’animation de proximité. Comment imaginer, dans ces conditions , que les contribuables, les usagers et les électeurs ( une même personne le plus souvent ) s’y retrouvent. Pour l’avenir, les décisions à prendre seront simples dans leurs orientations et leurs effets.  Si rien n’est changé dans la structure et le périmètre du Grand Narbonne, l’Etat diminuant ses dotations , Jacques Bascou , son Président,  sera bien obligé, après les municipales évidemment, d’augmenter significativement les impôts; soit il entend garantir le pouvoir d’achat de ses administrés et il devra redéfinir son périmètre d’intervention et améliorer significativement la productivité de ses services . Deux lignes qui seront certainement au coeur des débats électoraux à venir.