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Madame Flocon.

 

Arlette, la sévère  madone des «  travailleurs et des travailleuses » a du souci à se faire. Marie Ségolène (avant qu’il ne soit amputé, son prénom  évoquait trop Marie-Chantal, peut-être?) la mime. La voilà qui veut nous faire croire qu’elle est de gauche à présent. Et qui prend modèle, en plus chic, sur notre jeune retraitée du crédit Lyonnais. En témoigne ses derniers discours, dont le ton et le phrasé semblaient tout droit sortis de la bouche de l’indestructible et inusable canditate trostkyste à l’élection présidentielle. Son sourire aussi est plus crispé, sa descente dans les sondages sans doute. Un sourire du genre à éclairer la face de celle qui vous annoncerez, au nom du bonheur de l’humanité, une peine de prison à perpétuité. Ou de celui d’une madame Flocon, épouse d’un député porté au Palais-Bourbon par la révolution de 1848 et qui confiait à une commère : « Maintenant c’est nous qui sommes les princesses » ? ( voir l’épatant croquis politique de Madame Royal dessiné par Philippe Meyer… en 1995)

La politique-porno?

 

On se demande pourquoi les gens continuent de débattre. Tout le monde se dispute et personne ne change d’avis. C’est pour ça que je ne regarde plus les émissions politiques à la télé. A croire que la source de nos opinions est dans « ces vésicules qui forment nos humeurs » (J. Chardonne). Inclinez-vous à gauche ou à droite ? (Ce qui, aujourd’hui, est difficile à établir) Aucun raisonnement ne semble avoir d’effet sur ce penchant. Les pires mécomptes et le démenti des évènements glissent sur les partis pris. Il ne s’agit plus de gagner des consciences mais de susciter des désirs. Séduire plutôt que convaincre. Aujourd’hui plus que jamais, s’exhibe sans aucune pudeur l’essence aphrodisiaque du politique. Serions nous passé, sans nous en rendre compte, à l’ère de la politique-porno ?

Epoustoufflement!

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Un nouveau virus nous vient d’Asie. De chine. Plus précisément de sa muraille. Et si aucune mesure préventive n’est prise, notre riche et élégant vocabulaire ressemblera à un champ de barbarismes et de clichés. De santé fragile car déjà truffé d’horribles  «  chevilles » (absolument…), d’absurdes contresens (à priori pour peut-être), de tournures jargonnesques (les axes majeurs de ma démarche participative !!!) et d’inutiles anglicismes (alternative au lieu de possibilité, option, choix, solution…) cette nouvelle menace risque de le faire muter en baragouin  pour de vrais incultes prétendument éduqués. Quand il était ministre, Anicet le Pors, alerté par les préfets, qui ne comprenaient rien aux rapports des stagiaires de l’E.N.A, avait introduit des cours de français dans les programmes de la prestigieuse école. Hélas ! Madame Royal était déjà à l’Elysée… Avec sa bravitude, le mal est dorénavant fait. Il prolifère même jusqu’en terres audoises où vient d’éclore, à Montredon,  un splendide « époustoufflement ». Que n’a pas manqué de noter A. Navarro, le rédacteur en chef de l’Indépendant de Narbonne.L’auteur de cet « idiotie »? J. Arino, un journaliste, lui aussi, retraité, certes, mais néanmoins actif vice président du conseil général de l’Aude. Et de surcroît vice (toujours) président de la commission enseignement, culture… Consternant n’est ce pas ? La mise en quarantaine s’impose. 

Bécassin.

Nous avions Bécassine, voilà Bécassin. Ségo la gaffe n’est plus la seule à nous régaler de ses bourdes. Jacquot vient d’entrer dans le bal. Comme un sumo dans la soupe. Il en tombe encore sur les diplomates. C’est quand même mieux que les deux ou trois bombinettes qu’il concèderait volontiers au sinistre régime iranien. Il doit s’enquiquiner à L’Elysée, les vœux sont finis ! Et tout ce petit monde autour de lui qui s’amuse. A celui qui sortira la plus grosse ! On comprend sa solitude et qu’il veuille marquer son territoire. A présent, c’est fait ! Il tient définitivement le pompon. Sur une jambe! Il faut le faire.Nos amis belges doivent bien se marrer…

 

 

 

 

 

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