Sébastien Pla, le jeune et inamovible maire de Duilhac-sous-Peyrepertuse – il est aussi président de l’Agence Départementale de Tourisme de l’Aude et président de le Commission Économie Touristique et Thermalisme de la Région Occitanie – , qui devait conduire la seule liste présentée aux suffrages des électeurs de ce pittoresque village, s’est vu notifier par le sous-préfet de Narbonne, une semaine avant le premier tour de ces municipales, son inéligibilité. La raison avancée par l’administration préfectorale : incompatibilité professionnelle.
C’est d’une grande banalité que de l’écrire, mais cette crise sanitaire de grande ampleur, comme tout état détresse collective, social et politique, révèle d’une manière presque caricaturale certains traits de caractère propres à notre nation, aux individus qui la composent.
Rapide analyse, à chaud. Les résultats sont à présent connus. Juste derrière Didier Mouly avec 34,64%, on trouve Nicolas Sainte-Cluque avec 23,81%, puis Nathalie Granier-Calvet avec 10,93%, Viviane Thivent (LVEC) avec 10,54%, Jean-François Daraud (LRN) avec 10,39% des voix, David Granel avec 7,31% des voix, puis Jordan Perello avec 1,27% des voix et enfin Nathalie Delavallez avec 1,11% des voix.
#Coupdegueule Ben voilà ! Je viens de fermer la télé. Des plateaux où des Royal (mais on l’invite à quel titre cette dame en totale perdition intellectuelle et politique ?), des Corbières, des Retaillau, des Bardella… se vautrent dans une démagogie indécente, dans le moment même où notre pays traverse une crise sanitaire d’une ampleur exceptionnellement grave pouvant entraîner la mort de milliers de personnes, m’étaient devenus insupportables. Mais comment peut-on moralement s’abaisser ainsi ? Mais comment peut-on encore, ne serait-ce qu’écouter, une opposition aussi minable ? Ce soir, j’éprouve un profond dégoût pour ce genre de politiciens sans scrupules. Et que l’on puisse accorder sa confiance à ce genre de personnages incapables de se hausser au niveau des exigences d’un pays vivant une situation aussi dramatique, me terrorise.
« M » et « J » habitent à l’année dans un mobil-home situé à une dizaine de mètres de la plage des Ayguades. Ils y vivent depuis trois ans ; sans rien regretter de leur maison, de leurs voisins et amis de leur ancienne petite cité ariégeoise. À les entendre, n’en restent dans leur mémoire que de vagues souvenirs qu’enveloppent une sorte de brume.