Et de huit ! Qui ? Un nommé Perello ! Son programme : « le plus plus gros » de tous les temps. Avec, en tête de gondole, une faculté de médecine ; la création de 10 000 emplois nets ; des policiers municipaux en 3/8 sept jours sur sept ; des caméras de vidéoprotection et du photovoltaïque partout ; la transformaion des conteneurs à ordures ménagères en guichets de banques ; la récupération de la compétence eau etc. C’est fou, non ? Ne manquent à ce programme paranoïde que la création d’un aéroport international sur une île artificielle et celle d’un port en eau profonde à Narbonne-Plage. Au fou ! Jordan Perello le sait *. Accordons-lui au moins cette vertu : son auto-diagnostic est bon !
* Dans l’Indépendant : « Certains nous traiterons de fous »
En 1840, dans « De la Démocratie en Amérique », Alexis de Tocqueville décrit le « despotisme nouveau » qui gangrène, à ses yeux, la démocratie naissante. Nos penseurs qui se plaisent à rejeter tout ce qui nous vient du passé, devraient pourtant s’interroger sur cette surprenante analyse d’un aristocrate normand du XIX siècle qui nous dépeint si bien. Et dans un style d’une qualité d’expression parfaite que l’on aimerait trouver chez nos obscurs contemporains
Et de sept ! Avec la liste Narbonne, Impulsion Citoyenne (N.I.C), qui tente d’occuper le créneau de la gauche de la gauche ; et faire la nique à N.E.C : Narbonne En Commun (PC,PS…) conduite par Nicolas Sainte Cluque. Nathalie Devallez, Hamoniste de coeur et Gilet Jaune d’esprit, entend ainsi aller jusqu’au bout de ses intentions maintes fois exprimées.
Ça suffit, vraiment ça suffit ! J’entends, sortant de la bouche de prétendants au trône municipal que Narbonne serait « en faillite », « en ruine » ou « en train de mourir ».
C’est en fin d’après midi que Didier Mouly va présenter la liste des candidats qu’il va conduire en mars prochain pour tenter de conserver son mandat de maire.