700 grandes entreprises mises en demeure par les investisseurs d’être plus transparentes sur leur rôle environnemental

 

Très intéressant « papier » signé Ludovic Dupin, publié dans Novethic, qui démontre que, contrairement à ce qui est habituellement diffusé dans les médias, l’économie de marché, n’est pas, en soi, un mode de production contradictoire avec la préservation de l’environnement. Dans un récent billet, j’avais d’ailleurs déjà indiqué que de gigantesques marchés s’ouvraient désormais à elle…

Municipales : Mais quel jeu jouent donc les « radicaux de gauche » sur Narbonne ?!

   

Girouette renard.

 

Petite suite à mon billet d’hier sur le petit « mundillo » politique narbonnais. Peu d’observateurs l’ont relevé, mais, parmi les soutiens de madame Granier-Calvet, figurent les rares mais influentes personnalités de la minuscule galaxie « radicale de gauche » : Didier Codorniou, Édouard Rocher, Jacques Bossis (le mari de Catherine Bossis, la vice-présidente Ps du conseil général) etc…. Celui de Jacques Bossis étant le plus manifeste, parce que public…

Dans le petit « mundillo » politique narbonnais, les cartels s’organisent…

 

   

J’avais  prédit que madame Flautre, la conseillère municipale EELV d’opposition, élue sur la liste « J’Aime Narbonne » conduite alors par Jacques Bascou, prendrait du large et quitterait le bateau d’une alliance, de fait, avec le PS, lors des prochaines municipales. Eh bien ! voilà qui est fait !  Dans le contexte d’une gauche éparpillée à la façon d’un puzzle où ce dernier parti, avec elle,  est dans une situation où il joue tout simplement sa survie, les Verts n’ont en effet aucun intérêt à nouer des alliances électorales sous leur direction.

La défiance sociétale et démocratique des « jeunes » s’aggrave…

 

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L’édition 2018 de l’enquête sur les valeurs (la cinquième édition depuis 1981 permet d’analyser les orientations fondamentales des Français. Olivier Galland — sociologue, directeur de recherche au CNRS — en livre quelques résultats dans la revue Telos concernant plus particulièrement les « jeunes ».

D’emblée, l’auteur dément l’idée reçue selon laquelle chaque génération nouvelle serait porteuse d’une identité particulière radicalement différente de celles de leurs devancières. Une idée qui a sans doute une part de vérité s’agissant des modes culturelles, mais pas pour les valeurs qui sont des orientations beaucoup plus stables. Seconde illusion, sur le plan des valeurs, les jeunes seraient radicalement différents des adultes. Sur certains points, oui, mais pas de façon radicale.

Quels sont donc les traits saillants de cette édition 2018.

Tout d’abord, ce qui frappe et étonne, c’est que les jeunes se déclarent massivement plutôt satisfaits de la vie qu’ils mènent. Ceux qui se déclarent insatisfaits (en se plaçant en deçà de 5 sur une échelle de 1 à 10) ne représentent que 7% des 18-24 ans. « En réalité la jeunesse est de plus en plus polarisée entre les sortants sans diplôme dont la situation se dégrade d’année en année mais qui ne forment qu’une petite minorité de la jeunesse (13% des sortants avec le brevet des collèges au mieux selon le ministère sur les années 2013-2014-2015) et ceux qui parviennent à acquérir une qualification même d’un niveau modeste. »

Un relatif optimisme individuel de la majorité des jeunes qui se combine à une forte défiance à l’égard de la société et de ses institutions — comme pour les adultes ! Par exemple, seuls 30% des jeunes disent avoir confiance dans le Parlement (ils étaient 46% dans ce cas en 1981). Défiance qui s’exerce aussi à l’égard des individus : seuls 27% des jeunes (comme des adultes) disent « qu’on peut faire confiance à la plupart des gens », 72% déclarant « qu’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres ». Un sentiment d’intégration sociale de longue date nettement plus faible que dans les pays de culture protestante, mais qui s’aggrave d’année en année.

Toutes les institutions ne sont pas néanmoins rejetées par les jeunes. En effet, parmi les institutions qui recueillent au moins 70% de confiance (une grande ou une certaine confiance), on trouve l’armée et la police ! Un résultat qui montre bien que l’image médiatico-politique de la jeunesse est complètement faussée.

À cette demande d’autorité s’ajoute une demande de protection. En effet, les autres institutions plébiscitées par les jeunes étant le système de santé, le système de sécurité sociale, le système éducatif. Une demande d’État qui ne signifie pas pour autant un rejet de l’économie de marché —l’idée de « concurrence » est plus acceptée que refusée…

Après les élections européennes, il est apparu que les jeunes politiquement mobilisés avaient indéniablement été attirés par le vote écologiste. Là encore, il convient d’être prudent, pour la simple et bonne raison que les jeunes politiquement mobilisés sont très peu nombreux.

De manière générale, sur le plan politique, les attitudes des jeunes suscitent de l’inquiétude. Seuls 43% des jeunes de 18-24 ans considèrent comme « absolument important » de vivre en démocratie. Et une forte minorité exprime un attrait certain pour les solutions politiques autoritaires. 8% des jeunes de 18-24 ans disaient en 1999 que « ce serait une bonne chose que l’armée dirige le pays », ils sont 20% à adhérer à cette idée en 2018 ; et 24% considèrent que ce serait une bonne chose (très bonne ou assez bonne) que « d’avoir à la tête du pays un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ».

À l’évidence, les résultats de cette enquête mettent en évidence que la défiance sociétale chez de nombreux jeunes commence à atteindre le cœur même des valeurs démocratiques et républicaines. Il serait irresponsable de ne pas en prendre acte. Le temps presse pour tenter de l’enrayer…

*L’enquête est réalisée tous les neuf ans depuis 1981 (1990, 1999, 2008, 2018).

Pour les 100 ans de l’OIT, Emmanuel Macron lance aussi son offensive politique et idéologique sur le flanc gauche de l’échiquier politique français…

 

 

En 2017, La République en marche a pris le pouvoir avec le seul appui du MoDem. Dans la foulée de la nomination d’Édouard Philippe à Matignon et des élections législatives, le centre et la droite modérée se sont petit à petit rapprochés de ce noyau dur. Puis, aux européennes, LREM a proposé une offre élargie à ses partenaires : Agir, qui rassemble la droite Macron-compatible, le Mouvement radical et des écologistes en rupture de ban avec Europe Écologie-Les Verts. Depuis la déroute des Républicains, de nouveaux élus s’agrègent, en grande majorité issus de la droite.