Comme ses prédécesseurs candidats à la présidentielle, Mitterrand, Jospin et Hollande, Benoît Hamon a tenu son dernier meeting mardi soir à Toulouse. Il paraît que c’est dans la « ville rose » qu’on « vient chercher l’ultime énergie » – c’est Benoît qui l’affirme ! Ultime énergie qui l’on pourrait qualifier, si l’on en croit les sondages, du désespoir. Ou plutôt du dernier espoir : l’improbable, l’impensable : celui de figurer au deuxième tour de la présidentielle.
Château de Peyrepertuse (Aude) -Escapades en Pays Narbonnais.
Les maires des huit châteaux et forteresses de l’Aude et de l’Ariège (Montségur) ont célébré à Villegly leur inscription par le ministre de la Culture sur la « liste indicative française » à soumettre au « patrimoine mondial de l’Unesco ». Passons vite sur le hasard de calendrier de cette opportune décision ministérielle prise à quelques jours seulement de la fin de ce quinquennat – Monsieur Viola ne saurait s’en plaindre ! Ne nous attardons pas trop non plus sur la quarantaine de dossiers ayant déjà reçu ce genre de missive ministérielle, et toujours en attente de ce prestigieux label.
Plus que six jours, enfin ! et nous serons à peu près fixés sur le nom de celui qui occupera le bureau dans lequel le Général de Gaulle présida la « République». Et ce n’est pas faire injure au sens commun que de le trouver très largement sur-dimensionné pour les quatre candidats – annoncés par les sondeurs – susceptibles d’y être installés.
J’ai longtemps rêvé, certains soirs d’été, devant cette maison aux volets bleus située en plein coeur du vieux Gruissan. Ses occupants, sous la treille, goûtaient le calme et l’air frais du moment. Je m’imaginais alors les rejoindre autour de leur petite table basse sur laquelle reposaient des verres emplis d’une boisson fraîche. Une main m’attendait pour me conduire dans sa pièce la plus sombre où je m’installais entre les bras du fauteuil le plus profond.