La solitude profonde du chef de l’Etat…

  IMG_0499.JPG Dans Marianne, Régis Debray, avec son optimisme habituel, et à propos de la « présidence » Hollande, se demande s’il faut en rire ou en pleurer. Pire me semble-t-il est l’indifférence bouffie de ressentiment et de colère envers le chef de l’État jusque dans les rangs de ses derniers fidèles: les 3% dont font état les sondages.

Benjamin Crémieux, un éminent narbonnais, grand critique littéraire et romancier…

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Longtemps j’ai écouté, tous les samedis matins, sur France Culture, loin de Narbonne, la ville natale de son père et la mienne, Francis Crémieux et son émission le Monde contemporain, animée avec Jean de Beer. Deux talents, deux personnalités aux fortes convictions; deux voix politiquement très opposées et cependant profondément respectueuses l’une de l’autre.  Journaliste communiste écarté de l’antenne en novembre 1948 en raison de sa participation à une manifestation devant les studios de la Radiodiffusion française, Francis Crémieux n’est réintégré dans son poste de rédacteur en chef qu’en 1981. Jean de Beer, lui , était gaulliste et chrétien. Ancien secrétaire général du Pen Club français, il est l’auteur de plusieurs essais tel le Tombeau de Jean Giraudoux (1952), une étude sur Montherlant ou l’Homme encombré de Dieu (Grand prix de la critique 1963), notamment.

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