Codorniou rompt enfin un lourd silence qui mettait les électeurs de Gruissan, ses concurrents éventuels et les commentateurs du mundillo politique narbonnais dans un état proche de l’hystérie. J’ironise évidemment, tant cette annonce était, comment dire ! « téléphonée ».
Monsieur Daraud veut épurer notre petite ville. Les SDF la salissent, leurs chiens chient et puent. « Il faut les enjamber pour entrer dans les commerces du centre-ville. » Ce sont des « indésirables » qu’il convient donc d’éliminer, nous dit-il ; d’exporter dans d’autres villes que celles de l’arc méditerranéen. En Auvergne et en train ? Ou en face et par bateau ? Monsieur Daraud par contre aime baucoup les femmes. Comme cette dame Milanka, qui serait sa « seconde » et « son Nelson Monfort en jupon ». Une comparaison d’un sexisme grossier, insultant. Monsieur Daraud bât ainsi la campagne : il lessive, tord, essore… tient des propos outrageant ; sème ses idées : noires ! Comme son esprit, son humour et son programme. Monsieur Daraud est dans son rôle : il est le candidat du RN. Comment l’ignorer ?
NB : Tous les mots et expressions entre guillemets sont tirés de l’article de l’Indépendant auquel ce billet renvoie…
Il eut donc fallu que Monsieur Castaner, dans l’instant même où l’assassinat de quatre fonctionnaires de police fût commis et l’information instantanément diffusée sur tous les médias et les réseaux sociaux, déclarât qu’il s’agissait d’un attentat terroriste perpétré par un islamiste infiltré au sein d’une direction de son département ministériel, pour que le procès d’incompétence, de déni du danger islamiste etc., ne lui soit pas fait dans des termes d’une violence politique inouïe, alors que dans cet instant même, les seuls éléments objectifs dont il disposait — dossier personnel du meurtrier, appréciations de ses supérieurs…— ne lui permettaient pas de le qualifier ainsi.
Dimanche matin ! je sors des Halles ; m’arrête devant l’étal du bouquiniste ; cherche une éventuelle « pépite » ; ne la trouve pas ; continue mon chemin ; arrive à hauteur des premiers mètres de la passerelle enjambant le canal de la Robine ; aperçois la même petite bande de militants, en habits de ville et à visages découverts, en poste depuis des mois, tous les dimanches matin ;
« Narbonne En Commun » (N.E.C) est donc la nouvelle enseigne d’un rassemblement des « forces de gauche » narbonnaises. Des forces qui se limitent, pour l’heure, si on exclu les très confidentielles « Nouvelle Donne », « Mouvement Citoyen Narbonnais », d’abord, et « J’Aime Narbonne » ensuite — le faux nez du PS et d’un rassemblement voulu alors par Jacques Bascou, qui excluait le PCF — se résument aux seuls PS, EELV et PCF.
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]