Mélenchon entre théâtre ce soir et télé réalité…

Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Mélenchon « Entre théâtre ce soir et télé réalité « 

     

Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur: Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.

Vu d’Aude, monsieur Mélenchon, vous m’êtes apparu comme un homme sans principes et sans valeurs…

 

     

Vu d’Aude, encore traumatisée par les catastrophiques évènements subis au début de cette semaine – une Aude, en certains de ses endroits, dévastée, où des familles pleurent encore leurs misères et leurs morts –  , les images de son arrogante personne données à voir par Mélenchon lui même, hier, désolantes de vulgarité, de violence et de mépris, grossissaient jusqu’à l’absurde le fond de sa conscience politique.

Dans l’Aude, le tragique et la douleur ont fait brutalement irruption…

     

Narbonne, le 16 octobre à 13 heures

Depuis hier soir, ne me quitte plus ce sentiment du dérisoire et de l’insignifiance  de la « vie » politique telle que la rapportent et la commentent nos faiseurs d’opinion. Cette vague mais persistante sensation de ne voir dans le miroir qu’ils nous tendent que de misérables gesticulations, leurs singeries à l’annonce publique de la composition du nouveau gouvernement, il y a quelques minutes à peine, m’en donnent l’affligeante démonstration.

La branlée du RCNM à Valence fera-t-elle réfléchir les « Socios » et les « autres »…

   

     

« Sucette », le gourou des Socios du RCNM, a beau s’en « beurrer les noisettes », sortir la lame et pointer son équipe en lui retirant son aide financière, témoigne d’un curieux sens de la solidarité envers les dirigeants, les joueurs et les supporteurs d’un club vivant les affres d’une descente historique en Fédérale 1. Et ce, quatre jours seulement avant un déplacement difficile à Valence. Comme le dit la chanson : « ce n’est pas bon pour le moral ». Résultat : 49 points ! Une débandade que Jean Anturville, entraîneur de Narbonne, qualifie de « branlée ». Depuis les cloches sonnent dans les petites chapelles qui entourent le RCNM ; et chacune y va de son credo, on n’y pardonne rien : surtout pas les offenses, réelles ou supposées … Je ne dis évidemment pas que cette décision du patron des « Socios » explique cette lourde défaite. Mais comme ne pas comprendre qu’elle sème le trouble, instille le poison de la discorde. Au service de quoi et de qui ? Elle me rappelle d’ailleurs ce moment tragique dans l’histoire du Club où les « Narbonnais » (les grands sponsors aux moyens cependant faibles) sont sortis financièrement de la Société alors dirigée par les « Australiens » pour en prendre les rênes. On en connaît, et subit, le résultat depuis : pour une reprise gagnante, comme dirait l’autre, on espérait mieux que cette chute verticale, en effet. Mais comment pouvait-il en être autrement dans ce microcosme où chacun se croit investi d’une mission salvatrice, et passe le plus clair de son temps à « tuer » le malade.  Le RCNM aujourd’hui, va mal ! Il  se sait, comme tout organisme vivant, mortel. Personne n’en attend des miracles. Mais ne peut-on espérer de ses « partenaires » un peu de bienveillance ; de laisser aux vestiaires leurs petites vanités et stratégies de pouvoir ; et lui permettre de travailler et jouer enfin avec le sentiment d’avoir tout le « petit monde du rugby » derrière lui. Sans cela, en effet, à quoi bon survivre ?

 

Articles récents