Les touristes sont venus plus nombreux encore que l’année dernière dans le coeur de ma petite ville ; et nos élus de vanter l’excellence de leur politique d’animation et le bénéfice économique en résultant. Je pourrais discuter de cela, doutant des deux, mais mon humeur m’incite aujourd’hui à voir les choses autrement.
Prenons date ! Didier Mouly l’assure dans « l’Indépendant » : la salle multimodale sera pleine 10 mois sur 12 : 300 jours par an. Remplie de quoi ? il n’en sait rien, mais il le sait. Foi d’avocat, il sait qu’il sait, et parce qu’il le sait, la société gestionnaire, qu’il ne connaît pas encore, vendra entre 450 000 billets, au pire ; 1 200 000, au mieux. Un taux de remplissage ahurissant!
À l’exception de ceux de coiffure, ma petite ville n’est pas une ville de salons. Preuve en est son Parc des Expositions toujours vide – il ne fait le plein que pour la foire du printemps (et encore !) Un constat humiliant pour un « carrefour de l’Europe ». Aussi, fallait-il prendre des risques pour relancer ces activités de services. Depuis hier, c’est fait ! Narbonne accueille dans son emblématique Palais du Travail (!) un ambitieux « salon des Seniors ». Y participent, outre la Ville, le Département, avec son « Clic » (?) , et Le Grand Narbonne, avec ses Pompes Funèbres : son « Clac ! » Un bal musette clôturera cette manifestation, nous dit-on ! On entre, on sort ! Clic, clac ! ricane la camarde …
J’apprends que les « croque-morts » publics ont tenu leur messe annuelle au Théâtre Scène Nationale. Ne pouvait-on pas trouver équipement plus adapté à cette honorable corporation, pour y débattre d’obsèques, d’enterrements et de crémations ?
Ces socialistes sont décidément impayables. Dimanche, par la voix d’Éric Andrieu, député européen et ancien premier secrétaire de la fédération de l’Aude, en présence du secrétaire de la section de Narbonne, la procédure de désignation de leur candidat pour conduire leur liste aux prochaines élections municipales était clairement exposée devant la presse : primaires internes ; ainsi que leur stratégie : alliance avec les partis « amis » (je note au passage qu’Éric Andrieu n’a pas intégré l’idée qu’il n’y avait plus de « partis amis » : les anciens souhaitant sa « peau » ; que le PRG n’existait plus et que ses élus locaux étaient plutôt des Marcheurs décomplexés).