Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux sont mobilisés par les promoteurs du hashtag #Whitegaucho, pour stigmatiser une « gauche blanche » qui voilerait (c’est volontairement que j’utilise son champ sémantique) « l’oppression » subie par les minorités en France et ferait ainsi preuve de racisme et de duplicité. Principalement visée est la « gauche républicaine » : le coeur de cible de ces militants racisés étant le corpus juridico-culturel laïque et les institutions (comme les pratiques sociales) qui l’expriment, le défendent et le promeuvent.
Quand, en ce mois d’août caniculaire, j’ouvre Facebook, notamment, j’ai l’impression que tout tourne autour de la figure du Président de la République, comme si, pour les médias et leurs commentateurs sur les « zerosocios », l’avenir de la terre entière et de la nôtre en particulier – celle de France – dépendaient de ses moindres déplacements, faits et gestes – et des frasques réelles ou imaginées de ses principaux collaborateurs à l’Élysée.
Thierry Pfister, cet ancien journaliste du journal le Monde, qui écrivit aussi, après son passage au cabinet de Pierre Mauroy, alors premier « Premier ministre » du Président François Mitterrand, un désormais classique « La Vie quotidienne à Matignon au temps de l’union de la gauche » (Hachette), vit dans ma petite ville – Narbonne. Il nous arrive, parfois, avec un ami commun, d’échanger nos points de vue sur l’actualité nationale. Ce que nous ne pouvions pas ne pas faire concernant cette croquignolesque affaire Benalla. De nos échanges, je retiens cette analyse sur les relations complexes – et perverses – entre pouvoir politique, administrations et médias, notamment – qui complète judicieusement mon dernier billet sur cet estival sujet de « discorde nationale » (sur les réseaux sociaux et dans la classe politique, à tout le moins…)Voici donc ce qu’il en pense :
Remarques en vrac, et à l’emporte pièce, sur l’affaire Benalla, à l’attention des « indignés » de circonstance :
Le cabinet d’un Président de la République – et d’un ministre – , est composé de hauts fonctionnaires (qui, pour le plus grand nombre d’entre eux et indépendamment de leurs options politiques et/ou de leur loyauté envers celui qu’ils servent, ont au plus haut degré le sens de l’intérêt de l’État) et de « militants » (sans formation administrative, mais fidèles et dévoués à celui qui incarne temporairement leur vision idéologique), dans des proportions ou les seconds sont très minoritaires. À l’inverse, ils pullulent dans les cabinets des exécutifs des collectivités locales…
L’autre matin, sur France Culture, à la fin du journal, des cris, des hurlements, des ouhouh…ouhhhhh !, des injures, des menaces. Plus tard, j’apprends qu’il s’agit d’une scène ordinaire du Tour de France – que je ne suis pas. Et plus précisément de manifestations d’hostilités à l’encontre des coureurs de l’équipe Sky et de Chris Froome en particulier.
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