J’ai, avec Charles Juliet, des amis communs : mon boulanger et ma boulangère. Avant de s’installer à Narbonne, ils lui vendaient du pain, dans le petit village de Jujurieux, rue de l’Église, dans l’Ain. Dans une chronique de septembre 2014, j’ai raconté comment – mon boulanger suivant mes écrits –, nous nous étions trouvés dans cette compagnie de coeur, si je puis dire. Toujours est-il que Charles Juliet a répondu à la petite lettre d’Adelyne, qu’elle avait accompagné d’un de mes textes le concernant.
Les «frondeurs» ont donc pris l’apéritif à L’Elysée, et, avec le président, se seraient rabibochés. Visiblement, sur nos écrans, très contents, d’avoir levé le «verre de l’amitié» et avalé des cacahuètes avec François Hollande. Alors même que le président avait déclaré, un peu plus tôt, dans un hebdo économique étiqueté libéral (horreur!), qu’il n’allait pas changer de ligne, ni de premier ministre.
Narbonne : le pont de Carcassonne rouvrira aux piétons et aux vélos! C’était le scoop de lundi matin, via notre députée et notre sénateur. Ils « ont en effet été informés qu’une lettre s’apprête à partir du ministère des Transports à l’attention du préfet de l’Aude » .
À la veille des cantonales, puis-je me permettre de le trouver, ce scoop, au plan électoral, totalement contre-productif. Surtout présenté, comme un « bol d’air » offert par le Ministère à tout un quartier asphyxié par la fermeture du-dit pont à toute circulation automobile. Au mieux, on se moquera; au pire, on protestera; et pour finir c’est le travail de nos parlementaires qui en pâtira.
Les grandes marques, en politique, n’ont plus la côte. Elles ne figurent plus en tête des affiches électorales et semblent avoir disparu du paysage électoral de ces départementales. Dans le mien, l’Aude, les socialistes et les radicaux de gauche surfent sur une « majorité départementale » sans port ni attaches; l’UMP et ses alliés voguent en tirant des bords dans un « groupe des élus responsables »; le front de gauche et les verts, se noient dans une « A.U.D.E » à sec et introuvable; reste le FN, qui seul affiche clairement son pavillon et habille ses candidats. Et l’on s’étonne que ce scrutin départemental mobilise si peu, et qu’une prime soit donnée à l’extrême droite…
Manuel Valls fait des élections départementales celles de la seule lutte contre le FN. Si la menace est sérieuse, on peut néanmoins s’interroger sur le sens politique de sa stratégie. On aurait pu s’attendre, en effet, à ce que le premier ministre, sa majorité, le PS et ses alliés défendent la politique et les actions que le gouvernement met en oeuvre, sous l’autorité de François Hollande. À tort ou à raison, peu importe, sous le quinquennat, les élections intermédiaires valident ou pas la politique de l’exécutif. Il est donc clair que Manuel Valls, en déplaçant, l’axe de la campagne sur le seul terrain de l’affrontement « moral » avec le FN, fait l’amer constat que le combat idéologique et politique sur le bilan gouvernemental, depuis 2012, est perdu.
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