Chronique de Narbonne. Des « cantonales » en mars 2015 toujours aussi baroques (suite)

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Quelles sont les intentions de l’UMP, à défaut d’ambitions, sur Narbonne et ses cantons en 2015? Si la réponse de ses représentants officiels se fait attendre, celle du président des « jeunes populaires », elle, est à présent connue. A-t-il un mandat pour ce faire, je n’en sais rien; mais, sur son carton d’invitation, il nous fait savoir, qu’à l’occasion de sa petite fête de Noël, chez Co – la brasserie – Monsieur César et Madame Abed, conseillers Nouveau Narbonne et candidats de Didier Mouly aux cantonales de mars prochain, seront par lui adoubés. Un acte évident de dissidence envers son propre parti; et ce dans un contexte où tout se passe comme si « personne » ne tenait plus l’UMP sur Narbonne.

Droit de vote des étrangers : la gauche entre conviction et tactique, par Laurent Bouvet.

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Ce texte de Laurent Bouvet, Professeur de sciences politiques à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, je ne l’avais pas lu avant de publier ce matin mon billet rédigé hier soir, sur le même sujet. évidemment , ni le ton, ni l’argumentaire ni la forme ne peuvent se confondre, mais ils partent néanmoins des mêmes prémisses pour aboutir à la même conclusion. Je le livre ici dans son intégralité:

Immigration! Des voeux pieux de François à la tentation du diable…

img1c1000-9782922528671Le temps de la communication politique, et ses effets, est de courte durée. Il nous était promis un discours de François Hollande sur l’immigration « structurant » et nous avons eu droit à une enfilade de poncifs enrobés de vagues considérations humanistes. Des voeux pieux  que personne, de bonne foi républicaine ou pas, ne peut pas ne pas faire siennes – dans un monde idéal, assurément! Et déjà effacés tant l’évanescence du propos flottait à des années lumières des préoccupations et des inquiétudes des français –   « trop de nos concitoyens se considèrent encore comme des étrangers » et  « trop de nos compatriotes ont le sentiment de ne plus être chez eux ».

Chronique de Narbonne. Ça grince et ça geint dans la maison Nouveau Narbonne!

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Ça coince, et ça grince et ça geint dans la maison Nouveau Narbonne. Oh! rien de très alarmant pour l’heure, la charpente tient encore, même si le doute semble s’installer sur la qualité et la solidité de ses éléments. Monsieur Julès, à sa manière, vient en tout cas d’en faire état en se désolidarisant de Didier Mouly sur le vote de sa délibération en faveur d’une « Mêlée Ouverte », une association dont l’objet social, il est vrai, est des plus confus. il s’est abstenu, en effet, en faisant valoir un mélange des genres que j’avais moi même signalé, ici même, dans ce blog. La réaction de Didier Mouly, qui ne semble pas goûter la plus petite marque d’indépendance de jugement dans son groupe, ne s’est pas faite attendre. Elle fut, le lendemain, dans le Midi Libre, cinglante:  Monsieur Julès n’est désormais plus dans sa majorité. Et ce au motif aggravant que, sur sa radio Grand Sud FM, et en ma compagnie (Radio Barques: le samedi matin à 9 heures 10 et le dimanche matin à 11 heures 10), mes Contre-Regards radiophoniques seraient trop, pour ne pas dire exclusivement, critiques à son égard et envers ses actions.

Fabrice Luchini : « Il faut reconnaître que la bêtise prend des proportions inouïes »

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FABRICE LUCHINI : « IL FAUT RECONNAITRE QUE LA BETISE PREND DES PROPORTIONS INOUÏES »

Interview pour Le Figaro, 13 décembre 2014

LE FIGARO. – Vous commencez le 5 janvier un spectacle intitulé « Poésie ? ». Vos choix sont de plus en plus exigeants…

Fabrice LUCHINI. – La poésie ne s’inscrit plus dans notre temps. Ses suggestions, ses silences, ses vertiges ne peuvent plus être audibles aujourd’hui. Mais je n’ai pas choisi la poésie comme un militant qui déclamerait, l’air tragique : « Attention, poète ! » J’ai fait ce choix après avoir lu un texte de Paul Valéry dans lequel il se désole de l’incroyable négligence avec laquelle on enseignait la substance sonore de la littérature et de la poésie. Valéry était sidéré que l’on exige aux examens des connaissances livresques sans jamais avoir la moindre idée du rythme, des allitérations, des assonances. Cette substance sonore qui est l’âme et le matériau musical de la poésie.