« Le concept d’activité politique de Philippe Saurel correspond à celui de Nouveau Narbonne et à mon ressenti. Si je devais partir aux élections, il serait le meilleur concept, celui où l’élu n’est pas pris pour un larbin. » C’était le 10 septembre dernier, et ce sont les propres paroles prononcées par Didier Mouly lors de la réception, à l’Hôtel de ville, du maire de Montpellier et président de la métropole montpelliéraine, tête de liste des « Citoyens du Midi » aux dernières régionales. Hier, changement de pied radical, il sanctionne J.M Orrit, l’élu en charge de l’Occitan, pour avoir figuré sur la liste tant vantée du même Saurel, en lui retirant sa délégation, au motif qu’il n’aurait pas respecté la charte « d’apolitisme » de Nouveau Narbonne, qui règlemente l’engagement partisan.
Ce n’est pas que je veuille systématiquement « pinailler », mais j’ai beau faire marcher ma calculette, je ne vois pas comment on peut prétendre au maintien des indemnités actuelles des élus régionaux, alors, qu’en réalité, en prenant les propres chiffres de madame Delga, sur son compte twitter, elles vont augmenter de 4%. Certes, une application mécanique de la loi leur aurait permis d’encaisser une augmentation de 18%.
J’ai volontairement laissé passer le « buzz » après qu‘Agnès Saal, une fois connue la sanction administrative la concernant, se soit exprimée dans « le Monde », non pour se justifier, puisqu’elle y reconnaît sa faute, comme la mesure disciplinaire la frappant, mais pour, dit-elle:
remettre un peu de sens et d’humanité dans cette histoire. Elle s’est traduite pour moi par une petite apocalypse : tout l’univers d’engagement passionné au service de la politique culturelle que j’avais patiemment édifié s’est effondré du jour au lendemain. C’est une forme de traumatisme personnel et professionnel qui est sidérante, devant laquelle je suis restée incrédule, sans comprendre comment ma vie s’était trouvée mise en miettes.
Porté par le député du Morbihan Paul Molac, membre de l’Union démocratique bretonne (UDB), le texte sur l’enseignement immersif des langues régionales et leur promotion dans l’espace public et audiovisuel a été repoussé, jeudi soir, par 14 voix contre 13, plus de deux mois et demi après le rejet par le Sénat de la ratification de la charte des langues régionales. Au fil de la soirée, les cinq articles du texte avaient été votés, dont la plupart contre l’avis de la ministre de la Culture Fleur Pellerin et de la commission des Affaires culturelles et de l’Education.
Denis Carrière (deuxième à partant de la gauche) et ses amis Georges Martinez, Rémy Bertrand et Jean Claude Courdil
Bon! on ne va pas « se battre » avec Laurent Rouquette pour savoir qui, des réseaux sociaux, et de ce blog en particulier, ou de son journal, a informé, le premier ou pas, l’interdiction faite à Denis Carrière de croquer scènes et « ambiances » à l’intérieur des Halles (1). Le fait est qu’elle lui fut signifiée, physiquement, par deux vigiles municipaux au tempérament musclé, et confirmée, officiellement, le lendemain, par un communiqué du maire sans ambiguïté. Qui n’est pas passé! et qui est à l’origine de l’occupation pacifique des Halles par une bonne trentaine de croquistes, artistes-peintres et photographes de la région narbonnaise (2).