Ce n’est donc pas joué chez les Républicains, dans l’Aude. Pour la tête de liste s’entend. La semaine dernière, lors d’une réunion autour de Nicolas Sarkozy, tout semblait « verouillé » au profit de Michel Py, mais il semblerait que Dominique Reynié défende encore la candidature de Didier Mouly. Le dernier mot revenant au Parlement du parti après que la Commission Nationale d’Investiture (CNI) se soit prononcée sur les listes proposées par les instances départementales, c’est donc le 7 novembre que nous serons définitivement fixé. En attendant cet insoutenable suspens, dans l’entourage de Didier Mouly, chez ses conseillers municipaux membres du parti de Michel Py, on s’active en faisant jouer relations et proches de Nicolas Sarkozy pour défendre la candidature du maire de Narbonne.
François Hollande, Christiane Taubira et Manuel Valls en Conseil des Ministres
Manuel Valls, ce week-end, qui, à l’occasion du congrès du PRG, en a profité pour demander Philippe Saurel de ne pas « s’engager » aux régionales; François Hollande, jeudi, à Montpellier, accompagné de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et de Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, qui devrait intervenir lors de la clôture du 76e congrès de l’Union sociale pour l’habitat; Christiane Taubira, invitée aux Rencontres de Pétrarque à Montpellier; Bernard Cazeneuve qui, début septembre à pris la parole en clôture du congrès du syndicat de policiers SGP-FO. Décidément Montpellier à la côte auprès de la Présidence de la République et du gouvernement. Une question: d’ici le premier tour des régionales restera-t-il un seul ministre qui ne sera pas venu souffler aux oreilles de Philippe Saurel d’enfin jeter l’éponge?
Après notre émission, la semaine dernière, avec les responsables de J’aime Narbonne, petite mise au point à propos d’une association politique concurrente par Jean Claude Julès. Partie 1. Serge Brunel, directeur du Grand Narbonne, s’en va à Carcassonne. Le Guen sonne le glas d’Alary.
Fin du film politique qui a tenu en haleine la gauche de la gauche française, les souverainistes de tous bords et les libéraux-libertariens: Tsipras vient d’être élu sur un programme « d’austérité » négocié avec l’Europe. Une Europe et ses règles budgétaires et financières qui furent pourtant présentés lors de sa première accession au pouvoir comme les responsables de la situation dramatique dans laquelle se trouve la Grèce. Qui ne se souvient des campagnes idéologiques et politiques menées alors contre l’Allemagne considérée comme l’État chef de file des politiques d’austérité de la zone euro? Campagnes relayées en France avec des mots d’une violence inouïe. François Hollande estime donc ce matin que cette victoire de Syriza aux élections législatives de dimanche était un « message important » pour la gauche européenne.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé samedi vouloir demander au « peuple de gauche » par « référendum » mi-octobre s’il souhaite l’unité des forces de gauche aux régionales. Pour ce faire, trois jours durant, les militants du PS disposeront sur l’ensemble des marchés de France des urnes pour permettre aux citoyens qui le désirent de voter. Des urnes sur les marchés! Entre têtes de veaux et choux-fleurs…fromages et salades… Et cela 15 jours avant le dépôt des listes, une fois les bulletins imprimés. Quand ils ont appris la nouvelle, les Verts d’Onesta, qui se réunissaient, dans l’Aude, à Villesèquelande, pour valider le « Projet En Commun » élaboré avec le PC, le Front de Gauche, Ensemble! et les Occitanistes,sont tombés en transe : « morts de rire ».