Disons non au manifeste de Bourquin et à une seule Région Languedoc Roussillon …

Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...

Eh bien voilà ! L’offensive est lancée par nos élus régionaux , sous la houlette du président Bourquin . C’est non à la fusion des régions, ou plutôt oui à celles des autres … L’annonce avait été déjà faite aux journalistes et commentée ici même, mais elle est aujourd’hui massivement adressée à tous les habitants de notre région par la voie d’une pleine page publicitaire dans les journaux régionaux . Et Il nous est demandé de signer un manifeste en ligne pour soutenir cette démarche profondément conservatrice. Car ne nous y trompons pas, loin de vouloir défendre un territoire et en promouvoir son développement, ce refus de participer à une réforme voulue par l’immense majorité des français , et qui pourrait permettre la création d’une grande région avec Midi Pyrénées , c’est l’intérêt d’élus et de l’institution qu’ils administrent qu’on nous demande de garantir . Eh bien non ! Contrairement à ce qui est démagogiquement affirmé, la fusion de l’institution et de ses élus dans une entité plus vaste et opérationnelle ne fera pas disparaître nos territoires, ses habitants et ses entreprises … Si Monsieur Bourquin et les conseillers régionaux  » s’évaporaient  » , le  » Narbonnais  » , lui, continuerait à vivre et à espérer. Et son avenir est en commun avec Midi Pyrénées aussi, et surtout ! Alors disons non ! à Monsieur Bourquin, . Non à son manifeste et à une seule Région Languedoc-Roussillon !

Disons non ! au manifeste de Bourquin et à la seule Région Languedoc Roussillon ...

Le changement , c’est tout le temps !

  057-BAVAREZ-SENIE-COUV-2014-04-29-web    

Voilà matière à penser en ces temps où la pensée s’absente .

50 pages seulement pour prendre un peu de hauteur et envisager l’avenir les yeux grands ouverts. Ni aveuglement radieux ou désespérant.

En cette conjoncture électorale où le repli sur soi et la peur de l’autre font la Une, ce travail de ces deux jeunes chercheurs, SuzanneBaverez  et Jean Sénié , est une véritable bouffée d’oxygène .

J’avoue aussi avoir apprécié hier soir , sur TF1, la performance de Dany le rouge, qui ne l’est plus comme nous depuis longtemps déjà. Son enthousiasme pour cette création continue qu’est l’Europe faisait plaisir à voir… Et quel coup de vieux donné à toutes ces têtes d’enterrement qui nous vendent du chaos et de la haine de soi et des autres …

En attendant dimanche, un peu de lecture et un petit effort intellectuel devraient aider à regarder le monde qui vient autrement …

Donner une lecture socio-historique à la notion de progrès suppose d’envisager l’histoire de cette notion et les enjeux soulevés à travers les siècles afin de comprendre ses traductions dans l’espace social. Par conséquent, il semble possible d’isoler une composante d’ordre général qui apparaît comme globalement positive et qui sera un fil conducteur pour notre étude : le gain en autonomie des hommes et le passage du statut de sujet à celui d’individu politique. L’humanisme du XVIe siècle, en accordant à l’homme une confiance sans bornes, fait éclore la notion de progrès. Posée deux siècles plus tard comme postulat essentiel de la modernité politique et sociale par le mouvement des Lumières, l’idée de progrès sera érigée en croyance suprême par les positivistes au XIXe siècle. Pourtant, cette notion, envisagée comme vecteur explicatif de l’évolution de la société française, ne fait plus consensus dans notre société contemporaine tant les changements au sein de la société sont perçus comme problématiques ou dérangeant un ordre établi. Nous esquisserons un large panorama du progrès en France depuis cinq siècles grâce à un parcours chronologique rythmé par quelques thématiques plus longuement développées : les changements démographiques, les changements économiques et le rapport entre art et progrès

À Béziers, Robert Ménard nettoie ! …

170x170-ct

Ménard n’aménage pas sa ville il y fait le ménage ! C’est un maire ménageur .

Crottes de chien dans les rues, linges étendus et tapis battus aux fenêtres sont désormais interdit chez notre voisine biterroise .

Sur cette lancée, demain le seront aussi escabeaux et vélos aux balcons , paraboles et drapeaux aux façades , urinages et déféquages sur les trottoirs …

C’est grand, c’est beau … c’est propre !

Avec Ménard et les amis de Marine, il fallait s’y attendre. À Béziers désormais … on nettoie et on lave plus blanc !

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) la diète ou la fin !

170x170-ct

Dans un précédent billet, j’avais, à la suite de Gérard Borras – ancien Président de la CCI de Montpellier – analysé la place de ces organismes consulaires dans le dispositif régional et montré que leur organisation, leur fonctionnement, leurs ressources … bref ! leur existence et leur utilité même , si leurs responsables ne se mettaient pas radicalement en question, seraient un jour clairement posées…

Eh bien, nous y voilà ! Elles ont été l’objet d’une mission conjointe de l’Inspection générale des finances (IGF), des affaires sociales (Igas) et du Conseil général de l’économie (CGEIET).

Selon les auteurs du rapport les concernant, il leur est fait le reproche ( euphémisme ! ) d’être mal gérées, d’intervenir « dans des champs où agissent parfois de multiples acteurs », de disposer encore d’un réseau « très atomisé » et, surtout, de bénéficier d’une « situation financière confortable ».

De 2002 à 2012, le produit de la taxe affectée aux CCI (taxe pour frais de chambre) aurait bondi de 19 % en euros constants. « Depuis 2002, l’Etat a affecté au réseau des CCI un financement qui excédait ses besoins, ce qui a permis l’accumulation de réserves financières très conséquentes. » , est-il précisé par leurs auteurs qui évaluent le « trop versé » aux CCI entre 132 millions et 206 millions en moyenne par an.

Parmi les recommandations exposées, le rapport prône aussi une refonte du réseau avec l’objectif de ramener le nombre de CCI de 145 aujourd’hui à… une par région d’ici à 2017 ! ; et de «mieux encadrer» les rémunérations des cadres dirigeants.

Sur ce dernier point , une anecdote . Le préfet de Région de l’époque et le président de la Région décidèrent, dans des circonstances un peu particulières,  de me confier la restructuration du Centre Régional de Transfusion Sanguine de Montpellier en pleine déconfiture suite à « l’affaire dite du sang contaminé » ( 350 millions de CA et 350 salariés ). Le premier me convoque dans son bureau et , au cours de notre conversation, me dit  « vous vous rendez compte monsieur Santo, son Directeur Général bénéficie d’un salaire de 30% supérieur au mien … comme celui de la CCI de Montpellier ! »

Un détail certes, mais un détail révélateur de pratiques où la prétendue bonne gestion entrepeunariale de représentants d’entreprises en région peut masquer en réalité la jouissance de confortables rentes financières.

Plutôt que de donner tous les jours des leçons de vertus aux « politiques », nos présidents de CCI feraient mieux de les appliquer à eux mêmes …