Le discrédit de la parole politique !
L’axe Elysée/Matignon/Le Monde tente d’allumer désespérément des contre feux afin de noyer l’incendie politique provoqué par la catastrophique gestion Hollandienne de l’expulsion de la famille Dibrani. Mais la recette anti-américaine classiquement proposée au « peuple de gauche » pour lier toutes ses composantes ne prend plus. Elle file! De « l’espionnage » dont nous ferions l’objet (j’en tremble quand j’ouvre mon ordinateur ou téléphone à mon petit fils) dont ce journal en fait sa » Une « et Fabius un coup de sang, tout le monde s’en moque . Obama le premier ! Qui se marre en nous rappelant que ce n’était un secret pour personne, qu’il allait continuer et que venant de « l’un des plus grands bastions de l’espionnage au monde » il n’en avait finalement rien à cirer.
La France, pour se sauver, n’est pas encore au bord du gouffre !
Les médias n’y ont pas prêtés attention, mais le retour de Bayrou vers Borloo et un centrisme d’opposition ancré à droite, d’une part, et le mouvement des Verts, comme à Rennes, Nîmes, Grenoble, Cholet, Clichy-la-Garenne, vers le parti de Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour aux prochaines municipales, illustrent beaucoup plus qu’une érosion de la base électorale du gouvernement. Cela ressemble fort en effet à un naufrage, que souligne à sa manière l’impopularité record de François Hollande – il n’est pas besoin ici d’insister ! Dans ce contexte, pour sauver ses positions de pouvoir à défaut de son hégémonie culturelle , la gauche de moins en moins plurielle et de plus en plus limité au PS, n’a plus d’autre choix que de parier sur des triangulaires aux prochaines municipales et de conséquemment installer Marine le Pen et son parti au centre du débat politique. Ce qui est méthodiquement fait ! Aidé en cela par une réalité économique et sociale anxiogène, une politique fiscale brutale au plus grand nombre… une droite éclatée et une UMP divisée dont les principaux leaders s’organisent, en se différenciant par des postures et des petites phrases, pour la prochaine présidentielle. La question est donc de savoir s’il n’est pas déjà trop tard pour endiguer une déferlante Le Pen en 2014 , comme nous le prédisent tous les instituts de sondages ; et si l’on est en droit d’espérer ensuite un véritable sursaut, comme nous le suggèrent tous les docteurs Folamour ? Encore faudrait-il, pour que ce scénario ait quelque crédibilité, qu’apparaisse ou se révèle , puisque nous sommes dans une monarchie républicaine, une » personnalité » capable de proposer aux Français un récit clair, cohérent et courageux, plus qu’un programme électoral, qui soit capable de faire sens et de les rassembler. Or, si les circonstances s’y prêtent, à l’inverse, ceux qui prétendent y répondre, ne le sont pas , ou pas encore. Là réside le fond de mon pessimisme politique, tout en sachant, parce que ce pays décidément ne changera jamais, que c’est toujours au bord du gouffre qu’il prend conscience de l’état dans lequel il se trouve. Sans doute ne nous y sommes pas encore !…
La laïcité serait elle islamophobe ?
Le 20 septembre Elisabeth Badinter était interviewée dans le journal belge » Le Soir » par Béatrice Delvaux. Elle y fait une mise au point lumineuse après que l’on eut accusée, dans un certain Landerneau Bobogocho, de « laïcité lepénisée » et de propager la haine du musulman. Faut-il donc lire les journaux belges pour, sur une question aussi controversée, en France, avoir quelques lumières ?
Il paraît qu’Hollande serait un ultra libéral !
À entendre monsieur Michu au café du commerce ou sur les antennes du service public, notre exceptionnel pays serait la victime d’une politique ultra libérale. Loin d’en changer, comme promis aux bobos et aux gogos – qui, au fond, se ressemblent : la même naïveté, un vernis de culture en plus cependant, patiemment acquis par une lecture assidue des pages politiques de l’Obs et des chroniques culturelles de Télérama et de Libération pour les premiers – Hollande, la poursuivrait. Qu’on en juge ! En 2014 , les prélèvements obligatoires seront à 46,5% de la richesse produite et les dépenses publiques à 56,4 % ! Un record du monde, dans celui des pays à économies non administrées. L’avenir serait donc , si on comprend bien nos progressistes d’un autre siècle , les modèles chinois et coréens, du Nord . Alors que leurs peuples ne souhaitent qu’une chose : en sortir ! Ou y rester, lobotomisés ! Ce paradoxe n’est qu’apparent et reflète, comme beaucoup d’autres, une grande vérité. A savoir que la servitude dans l’histoire est souvent souhaitée. Depuis La Boétie, nous savons en effet qu’elle n’est plus un mystère !…