Surpris et agacé par la place accordée par, et dans, l’Indépendant à cet olibrius venu de nulle part dont je tairai le nom, et qui, dans les pages de ce journal, décline benoîtement un programme municipal et des projets absurdes. Une faculté de médecine, un Rungis à ciel ouvert, 10 000 emplois, 5000 étudiant…
Nous n’aurons jamais vu autant de « transferts » politiques croisés que dans cette dernière « campagne » des municipales. Impossible ici d’en dresser la liste complète : il me faudrait quadrupler le format habituel de ces textes. Je n’en présenterai donc que quelques uns, particulièrement représentatifs, pour en montrer l’importance.
L’on ne saurait reprocher aux communistes narbonnais de la constance dans l’expression publique de leur stratégie politique. Pour eux, l’apolitisme – le terme apartisan, me paraît toutefois plus pertinent : gérer une ville, c’est évidemment faire de la politique – affiché par les listes conduites par Didier Mouly, le maire sortant , Madame Granier-Calvet, l’ex-adjointe de ce dernier et David Granel, soutenu par la REM, sont des listes libérales et de droite.
Ce qu’a fait Monsieur Griveaux, alors qu’il occupait les fonctions de porte-parole du gouvernement, rattaché au Premier ministre : réaliser une vidéo révélant ses parties intimes à une dame de ses relations, n’est pas illégal, alors que sa publication sur le Net, sans son consentement, l’est. Il s’ensuit donc que Monsieur Griveaux serait la victime innocente d’un activiste russe ; certains avançant même la thèse d’une opération de déstabilisation menée par des officines poutiniennes. Voilà pour le discours général promut dans les médias.
Finalement, quand on y réfléchit bien, la politique se résume à une seule passion : le goût du pouvoir ; et l’assouvir suppose que, par celui (ou celle) qui l’éprouve, soient clairement identifiés les obstacles à son épanouissement et simplement énoncées les raisons – pas toujours rationnelles – de son exercice. Je me faisais cette réflexion, au soir de la dernière « sortie » d’Alain Perea.