On l’oublie , mais Benoît Hamon fut le candidat choisi par les socialistes, les radicaux et une partie des Verts pour les représenter à la dernière « présidentielle ». Il était le candidat issu du Ps, comme le sortant ; le candidat d’un Parti qui offrit deux présidents à la République et qui fit royalement un catastrophique 6%.
Tous les matins, je prends connaissance de la presse locale la peur au ventre. Tous les jours ou presque, elle m’informe, et m’effraie, sur les menaces que j’encours à vivre ici sous l’invisible faux d’une monstrueuse camarde.
La bêtise, l’ignorance et la violence roulent souvent ensemble. Sa couleur ? Le jaune ! Celui de motards ou d’automobilistes qui ont détruit, incendié ou dégradé sur les routes de France, ou mis hors de service 2.250 radars. Un vandalisme légitime, expliquent nos motorisés : le contrôle de la limitation de vitesse ne servirait qu’à remplir les caisses de l’État. Ce serait du « racket fiscal ». Absurde ! Qu’en est-il réellement ?
Alain Perea, le député de la deuxième circonscription de l’Aude, a présenté ses vœux, hier, « devant un parterre confidentiel » d’élus et de représentants de divers « corps constitués ». Je n’y étais pas et ne peux donc me référer, pour en rendre compte, qu’à ce qu’en rapporte, ce matin, la journaliste invitée du quotidien régional l’Indépendant. Une observation d’Alain Perea a particulièrement retenu mon attention :
Le grand débat a été officiellement lancé par trois rencontres entre le président de la République et des maires. La dernière en date l’a conduit devant des Gilets Jaunes dans la Drôme. Dans ces exercices, jamais entrepris par un Président de la République, sous la cinquième République – soit dit en passant – , Emmanuel Macron, s’est exprimé et s’est engagé à tirer les conséquences pratiques des propositions qui ne manqueront pas de s’exprimer sur les divers sujets exposés dans sa lettre aux français. Une initiative politique inédite et très révélatrice des difficultés structurelles de notre démocratie.