Le hijab de la présidente de l’UNEF-Sorbonne, révélateur d’une vraie fracture idéologique au sein des partis et associations de gauche…

     

Une nommée Maryam Pougetoux a donc été élue représentante des étudiants à l’Université Paris IV pour y représenter l’UNEF. Depuis, elle occupe dans les médias et les réseaux sociaux une place considérable – et disproportionnée. La raison en étant moins le nombre et la qualité de ses mandants que son  apparition devant la caméra coiffée d’un hijab, le voile islamique. Sur les 46255 électeurs inscrits à son Université, en effet, seuls 3854 ont voté (soit 8,33%), l’UNEF n’obtenant que 384 voix (soit 9,96% des votants) et un poste, celui-là même de cette dame.

La tentation scissionniste chez les Radicaux fusionnés, fera-t-elle long feu ?…

 

Il y a chez nos « Radicaux » une culture de la scission-fusion qui n’est pas sans rappeler celle, quasi génétique, de la mouvance trotskiste :  la Révolution permanente, j’entends celle du corps social, en moins, le radicalisme français et ses deux petits satellites de gauche et de droite s’étant contenté au cours de ces 40 dernières années de jouer le rôle de supplétifs aux partis de gouvernements – PS et UMP.

Une séparation organisationnelle et politique qui a pris fin dès l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République entraînant une recomposition partisane inédite sous la Ve République : les partis politiques traditionnels ayant été balayés au profit de La République en Marche.

Le parc d’activités fantôme du domaine Celeyran : un « scandale régional » !

 

Illustration : photo La Dépêche

   

Dans l’Indépendant de ce jour, j’apprends que les élus de la Région Occitanie ont décidé l’attribution d’un bail emphytéotique de 75 ans, au vigneron Gérard Bertrand  pour 138 hectares de terre, de bâtiments agricoles et de l’immense cave du domaine de Celeyran, pour un loyer annuel (fixé par les domaines) de 15 000 € par an. Un domaine de 330 ha qui avait appartenu à la famille Toulouse-Lautrec et acheté par l’ex-Région Languedoc-Roussillon en 2009, alors présidée par Georges Frêche, pour y réaliser un parc d’activités économiques (qui n’a jamais vu le jour). À l’abandon depuis, son château a été pillé : boiseries, lustres, tableaux, tentures, cheminées… Un véritable scandale, pourtant prévisible, et que j’avais déjà dénoncé dans un billet écrit  le 27 juillet 2016 : 

À Montpellier, Carole Delga taille son bois et Philippe Saurel pousse le sien !

   

Que cachent ces arbres tronçonnés  – pourtant classés au patrimoine – sur le site du lycée Joffre, qui valent à madame Delga, présidente de la Région, une belle volée de bois vert de la part de Philippe Saurel, le maire de Montpellier  et président de Montpellier Méditerranée Métropole ? Car jamais, à ma connaissance, un contentieux sylvicole ne fut ainsi traité à l’arrache par de grands élus régionaux.

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