Ce reportage (à partir de la minute 28), sur la commune de Fleury (4000 habitants), où il est fait état, entre autres spécialités, d’une situation où ses 120 fonctionnaires territoriaux travaillent en moyenne 3 semaines de moins que leurs collègues des autres collectivités locales de la France métropolitaine. Autre singularité locale : l’absenstéisme : 38 jours par agent en moyenne, contre 22 au plan national (coût pour Fleury : 700 000€ !) Un reportage où le maire, Guy Sié, fait montre d’un grand sens de l’humour. Les premières images, notamment, sont à se tordre de rire…
Et voilà qu’on nous le joue sur les airs de la guerre civile espagnole, le coup de force des indépendantistes catalan. Les « cons » osant tout, quelques « zozos » de la « catalogne du Nord » (le département des Pyrénées Orientales) réserveraient maison et hôtels pour le président Carles Puigdemont, sa famille, ses proches, et tous ceux qui fuiraient « l’ignoble répression » de l’État espagnol.
Quand j’ai vu cette touchante affiche animalière placardée sur un des nombreux petits panneaux publicitaires qui décorent les rues de ma ville, j’ai tout de suite pensé à une charmante allégorie de la vie politique locale (pas seulement !) ; vite recouverte cependant par un vague sentiment de tristesse à l’idée de voir ces inoffensifs animaux, savants ou pas, donnés en spectacle à d’anonymes visiteurs. Puis m’est venu le souvenir (allez donc savoir pourquoi !) des campagnes d’explications données par les maires d’alors pour convaincre leurs administrés de l’impérieuse nécessité de construire ce genre d’équipement dits « structurants » (Vous remarquerez l’usage constant de ce qualificatif « structurant » dans le vocabulaire politique, au point d’ailleurs de le vider de tout sens, ce qui n’a aucune importance, son intérêt étant de sonner comme marteau sur l’enclume).
Hier soir, 20 heures, devant le JT de TF1. À mi-journal, Gilles Bouleau et sa longue et fine silhouette plantée au milieu de son plateau, raide, mais sans trop, juste ce qu’il faut pour un homme bien élevé, tout en retenu ; il tient et entretient sa forme. Cheveux toujours coupés de près, comme ses costumes ; le visage éclairé par un demi-sourire, une ironie à fleur de regard, il annonce le sujet principal de son édition. En exclusivité pour TF1, et visiblement ravi de son « coup » porté à la concurrence, une équipe « spéciale » a donc suivi François Hollande jusqu’en Corée du Sud où il donnait une conférence (rémunérée, sans insister cependant), nous précisait le bon Bouleau : « un reportage exclusif sur sa nouvelle vie ».
Samedi, nous recevions jean-Claude Julès et moi, sur radio Grand Sud FM, à Radio Barques, Jacques Bascou, le président du Grand-Narbonne. L’occasion de lui demander, entre autres, qu’elles étaient ses intentions politiques pour les échéances politiques locales à venir (et plus précisément les élections municipales de 2020.)