Présidentielle 2017 : et si le PS cessait de se mentir ? | Arnaud Leparmentier.
La chronique complète d’Arnaud Leparmentier parue dans le Monde (La Matinale édition « abonnés ») de ce jour. Impeccable ! Rien à ajouter, ni à retrancher…
La chronique complète d’Arnaud Leparmentier parue dans le Monde (La Matinale édition « abonnés ») de ce jour. Impeccable ! Rien à ajouter, ni à retrancher…
«Il n’y aura pas de victoire sans que les millions d’électeurs qui se sentent proches du centre, sans que les idées, les valeurs qu’il porte et que nous pouvons représenter, soient prises en compte», cette phrase est du patron de l’UDI. Il l’a prononcée ce matin, et aurait pu l’être par un autre dirigeant d’un autre parti persuadé de porter, d’incarner, comme lui, des valeurs, au demeurant jamais clairement définies. « Défendons nos valeurs ! », « Revenons à nos valeurs ! », « Les valeurs de la démocratie, celles de l’école, de l’Europe…», de la « République » etc. fleurissent, en effet, dans les discours et les professions de foi qui envahissent la scène politique, surtout à la veille d’importantes échéances électorales.
Madame Nathalie Granier-Clavet n’est plus la 3e adjointe du maire de Narbonne déléguée, notamment, à l’urbanisme. Elle ne pourra pas donc pas m’éclairer, en tant que telle, en tout cas, sur certains aspects juridiques, de la procédure, très particulière, retenue pour l’attribution du marché public concernant la salle multimodale.
En effet, contrairement aux marchés classiques conditionnés par l’interdiction d’associer une entreprise à la conception d’un ouvrage, c’est la procédure dite « conception-réalisation » qui a été choisie par le conseil municipal par une délibération du conseil municipal en date du 24 septembre 2015.
Entretien accordé par Marcel Gauchet et publié dans l’édition « abonnés » de la Matinale du Monde, de ce jour. Version intégrale :
La victoire de François Fillon vous a-t-elle surpris ?Oui. J’avais remarqué, comme tout le monde, que François Fillon s’était nettement imposé lors des débats télévisés entre les candidats de la primaire, mais je ne pensais pas que l’électorat de droite pouvait se montrer aussi stratège. Il est en général plus fixé dans ses choix. Or, là, il a procédé à grande vitesse et au dernier moment, en fonction de cette offre d’un troisième homme qu’il n’avait pas vraiment perçue, à un calcul de réduction des inconvénients des deux grands favoris : Sarkozy, trop clivant, Juppé, trop consensuel.
L’analyse remarquable de Michel Wieviorka, sociologue, actuel président de la Fondation de la maison des sciences de l’homme, publiée dans l’édition « abonnés » de la Matinale du Monde :