Quel nom pour la nouvelle Région ? Votez ! C’est le concours lancé par la Dépêche, l‘Indépendant et Midi Libre, notamment. L’Express déjà l’avait fait, ainsi que Gauthier Langlois, mon ami blogueur de Villemoustoussou : ici sur son site ( remarquable!). J’en avais tiré un billet (1) qui montrait toute la difficulté de l’exercice. Et, sur d’autres supports, j’avais notamment critiqué un fort courant d’opinion en faveur de « Occitanie », proposition illogique et incohérente. Ses propres partisans concédant que ce territoire – qui n’a jamais existé sur le plan administratif – couvre une zone beaucoup plus large que la future collectivité, allant de l’Aquitaine à la Provence, et même jusqu’aux vallées italiennes du Piémont.
Laurent Dubois, le 4 septembre, écrivait ceci dans son blog: « Un écho fait du bruit. Dans le landerneau politique, tout le monde parle d’un sondage que personne n’a vu et que chacun commente abondamment. Le fameux sondage aurait du être publié. Mais il serait enfoui dans un tiroir. Ses résultats ne conviendraient pas à son commanditaire. » Il ajoute plus loin: « une étude commandée par le PS et qui donnerait des mauvais chiffres de 1er tour pour sa candidate. Elle ne décollerait pas. »
« Qu’est ce que l’actualité? Ce que fabriquent et distribuent des organes de diffusion spécialisés ( le système médiatique organisé ). À ne pas confondre avec le réel historique. Si ce réel constitue la matière première des entreprises d’information, le produit final livré sur le marché est très loin de le refléter dans toutes ses dimensions historiques, économiques,sociales… Selon les intérêts, attentes, de leurs « propriétaires » et/ou les présupposés idéologiques et politiques, de leurs rédactions, et de leur « lectorat », le « réel » est tamisé, hiérarchisé et servi sous une forme qui assure durablement la viabilité économique de ces entreprises. Le politique prend en charge lui aussi évidemment le réel historique et son actualité au sens où je viens de la définir. Il en est, de surcroît, une composante majeure: en effet, la commentant il participe de sa production permanente. » Ces quelques notes, rapidement jetées dans mon « bloc », maladroites, je comptais les développer, à l’occasion d’un article un peu plus fouillé sur ce sujet. Et puis je tombe sur un billet de Maxime Tandonnet qui me semble parfaitement les illustrer. Le voici, sans autres commentaires que sa propre conclusion:
La trêve estivale de juillet-août se prête au recul et à la hauteur face aux événements. Pourtant, l’avenir est une chose que l’on n’a pas forcément envie de voir, avec son cortège d’incertitude est d’angoisse. “Ni la mort ni le soleil ne se peuvent regarder en face” écrit François Mauriac (Mémoires intérieurs). J’y ajouterais volontiers “l’avenir”. Le dernier rapport de l’ONU sur l’avenir de la population mondiale est ainsi passé inaperçu en France. Pourtant, sa lecture donne le vertige. En 2100, la terre sera peuplée de 11,2 milliards d’habitants contre 7 aujourd’hui. La seule population de l’Afrique va quadrupler, atteignant 4,2 milliards et faisant de ce continent le plus peuplé de la planète. L’Inde sera la première puissance démographique devant la Chine avec 1,5 milliard d’habitants. Le Nigéria dépassera les Etats-Unis et à lui seul, comptera plus d’habitants que l’Europe toute entière qui perdra d’ici là 14% de sa population. Le bouleversement en cours soulève des interrogations gigantesques: l’Afrique dans ces conditions peut-elle relever le défi incommensurable de son développement économique et social? Et sinon, que devient-elle? Que reste-t-il en tout cas de notre pauvre Europe et de ses peuples en 2100? Quelles sont les issues planétaires sur le plan de la pollution et de l’environnement? Des matières premières et de l’énergie? De l’alimentation et des ressources en eau potable? Dans cette poudrière, quelle place doit avoir le monde occidental et comment concevoir son unité, son leadership face aux défis gigantesques des décennies qui viennent? Parfois, je me dis que le maelström de l’actualité quotidienne, les polémiques, les passions et les querelles du quotidien ne sont guère que des leurres pour nous détourner des vraies questions qui touchent au futur de l’humanité. Celles que nous n’avons pas envie de voir ni d’entendre…
Damien Alary serait donc le porte-parole du gouvernement et tout le monde l’ignorait. Hier en conférence de presse, seul, il nous a annoncé le maintien, dans ce qui ne sera plus la capitale de feu le Languedoc-Roussillon en janvier 2016, d’un certain nombre de services de l’État à Montpellier. Ce qui était déjà acquis, comme dans d’autres régions. Difficile d’imaginer, en effet, pour de simples et seules raisons de logistique administrative que l’ensemble des services en question, et leurs agents, soient déplacés à Toulouse d’ici 2017.Les raisons politiques, elles, allant évidemment de soi, il n’est pas besoin d’en faire état ici. J’ajoute simplement qu’au delà de cette date, sous l’effet des contraintes budgétaires de l’État et des effets de synergies, qui ne manqueront pas d’apparaître nécessaires, la loi des économies d’échelle devrait se traduire forcément par des mouvements de concentration dans les services de l’État en région … Mais nous n’en sommes pas là!
Tous les regards sont, depuis des semaines, tournés vers Athènes . Et le débat fait rage, à Paris, entre les soutiens de la politique menée par Tsiprias et ceux qui la contestent. Les premiers, qui se font le plus entendre, poursuivent une « guerre idéologique et politique » dont le véritable champ de bataille est en réalité la France, et la cible la politique conduite par son exécutif. Un rassemblement de « forces » aussi hétéroclite que contradictoire, qui va, comme en Grèce, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par les souverainistes de tous bords, jusqu’à de larges couches militantes au sein même du PS. Une mobilisation qui a l’intérêt d’exprimer, en creux, la crainte bien réelle, de voir notre pays se retrouver un jour dans une situation économique et financière voisine des Grecs. Je sais bien que l’on me fera le procès habituel, ce disant, d’un « amalgame odieux » et de me faire le porte-parole, forcément « zélé » de la « finance internationale »- que l’on hésite encore à présenter comme étant à l’origine d’un complot contre les peuples et la démocratie – cela ne saurait tarder -, mais les faits politiques sont bien là; et ils sont têtus, disait a juste titre Lénine. Les faits, et les chiffres… Quelques uns pour rafraîchir les esprits, en ces temps de surchauffe médiatique concentrée sur la Grèce…
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]