Nouveau coup dur pour Montpellier, Madame Touraine vient de retirer l’agrément de son ministère à son seul centre de formation en ostéopathie l’Institut de Formation des Kinésithérapeutes en Ostéopathie (IFKO). Seul celui de Béziers l’a obtenu pour 190 places. Toulouse, quant à elle, consolide ses positions avec ses deux centres, retenus pour une capacité de 500 places. Dans la course à la performance des deux métropoles dans le domaine de la « Santé », la future capitale de la grande région vient de marquer un point. Certes dans un secteur considéré comme marginal par les professionnels du secteur public, mais quand même…
Qui ne se souvient des réunions et exigences formulées par Didier Mouly auprès de Rocky Elsom le « patron » d’un RCNM alors en difficultés. La presse convoquée pour en faire des « échos » les rapportait dans un contexte psychologique et humain où, comme toujours, des intérêts locaux et personnels n’ayant pas grand chose à voir avec ceux, sportifs, du club, se croisaient avec ceux, politiques, du maire de Narbonne. Il était notamment question d’imposer à Rocky Elstom l’ouverture du capital de son entreprise à des « narbonnais », afin de leur donner une minorité de blocage. Comme si, dans le monde d’aujourd’hui, un élu pouvait, même dans ce domaine où les collectivités locales mettent des moyens importants aux services de clubs sportifs, intervenir dans la gestion d’une entreprise privée pour y imposer son « schéma d’entreprise ».
Voilà un exemple type de désinformation. On s’arrête au titre, et on en conclue que le L.R attire des investisseurs venues de l’extérieur de nos frontières administratives pour créer leur entreprise et des emplois. Or la lecture de l’article montre qu’il n’en est rien. Les résultats de l’étude référencée classe les régions les plus actives en matière de création d’entreprises et n’indiquent en rien leur origine endogène ou exogène. Premier point! Ce qu’il faut noter ensuite est que ce classement du L.R n’est pas une révélation. Loin de là! Comme pour la création d’emploi, notre région est en effet dans le peloton de tête depuis que les statistiques INSEE les traite et les publie. Et pour cause: la base étant faible, les taux de création , sont, en conséquence, élevés…
Midi Libre Dimanche. Un article dans la série « Un patrimoine, une histoire ». Et une première phrase enlevée qui commence sur un air et un rythme à la Charles Trenet. La deuxième, dans la foulée, nous proposant une magnifique, et inattendue, érection de la voie Domitienne. Je ne sais si le rédacteur de cet article s’est oublié, mais son entame m’a réjoui pour le reste de la journée. Voir ainsi en imagination la portion qui en reste place de l’hôtel de ville se dresser dans sa fosse, comme à la Concorde l’obélisque, ou sur un coq sa crête, est une véritable prouesse poétique. La veille, à la cathédrale Saint-Just Saint-Pasteur, les chrétiens commémoraient la montée au ciel de Marie. Par la grâce du Midi Libre, c’est celle de la Via Domitia qui le fut dimanche…
Une série d’articles parues dans la presse locale en ce mois d’août (l’Indépendant du 13 août 2015. Carole Lemaître) ont fait état récemment de la possible fermeture de tous les points d’accès à la plage de la Vieille Nouvelle. Une plage aujourd’hui fréquentée dans des conditions quasi-sauvage qui menacent, il est vrai, son environnement. Les pratiquants de sports de glisse craignent évidemment de ne plus pouvoir accéder à un de leurs spots les plus appréciés de la côte. Un débat ouvert depuis plusieurs années, dont je faisais état dans un billet publié le 16 juin; billet qui reprenait l’argumentaire soigné d’un usager de la Vieille Nouvelle pratiquant la planche à voile. Le voici:
Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois.
Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir.
Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]