C’est le titre de l’article de Manuel Cudel dans le Midi Libre de ce jour ! Qui m’a fait sursauter . Le possessif d’abord : ses . Ses Barques ! Depuis quand ? Depuis quand en effet suffit-il d’être élu maire pour se voir attribuer ainsi un tel titre de propriété ?
Un article fort intéressant , et instruit, sur la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénnées , que nos élus régionaux, dont l’inculture historique et géographique laisse pantois , devraient lire – il ne prend que quelques minutes – pour ne plus nous assommer de pauvres arguments afin de justifier, dans un front régional inédit rassemblant le PS, l’UMP et le Front National, un statut quo dont plus personne ne peut désormais ignorer la seule logique corporatiste et rentière.
C’est la réaction d’un ami socialiste à mon dernier billet sur Bourquin qui m’amène à revenir sur la présentation , trop agressive à son idée , que je ferais du personnage. Il est vrai , soyons sincère , que je ne puis m’empêcher d’éprouver à son égard, je ne parle pas de « l’homme » , que je ne connais pas, mais de son double , « le politique », tel qu’il se donne à voir et entendre, une certaine forme d’antipathie .
Ce soir , le conseil municipal promet . À l’ordre du jour, notamment, un texte qui ressemble à un arrêté anti-mendicité . Les jeunes socialistes s’insurgent et leurs aînés, alors aux commandes de la Ville sous la houlette de Jacques Bascou, ne sont pas loin de crier au plagiat.
Selon Bourquin, Malvy « veut le magot » ! Venant d’un président de Région condamné pour délit de favoritisme, la saillie ne manque pas de sel . Elle en dit beaucoup aussi sur le rapport qu’entretient ce monsieur avec l’institution qu’il préside. Une cagnotte, une cassette, un bas de laine, un trésor dont il n’entend pas être dépossédé.