À Port la Nautique, Mouly grogne contre le « spot des homos » et fesse le patron des « petits bateaux » …

The sun sets on the coast at Gruissan, Narbonne, France

Tel Ulysse, notre maire, partit de Narbonne pour le « spot des homos » où on lève et on tire des voiles en violant les oreilles et les sens des voisins. D’une mâle assurance, il leur fut annoncé , creusement de fossés , érection de rochers et rondes de policiers . À port la Nautique, on … – je vous laisse la rime – , et  » les homos  » se gondolent à l’idée de festives et pandorales rondes . Mais c’est du voyage prit par le patron des petits bateaux dont on se souviendra … Salé ! Mais qu’a donc fait Jacques Heurley pour se faire ainsi fesser par un Didier Mouly accompagné et en compagnie d’un bel équipage. Et en quels termes ! Son port ? un campement de romanichels. Ses projets ? grandioses et coûteux. Et sur quel ton ! Bon , on sait que Déjean et Courtès , des plus que proches du maire, n’en veulent pas des restaurants de Moreno et de Giraud, mais quand même ! L’élégance et la courtoisie ne sont pas des vilains défauts. On ne parle pas au président des « Nauticards » comme au dernier des galériens ; il n’est pas aux ordres, ni aux fers . Il est chez lui, n’a pas un sou de subvention municipale et n’en demande pas … Tout ce qui a été entrepris, l’a été en droit ; alors quoi ! Serait ce que nos riverains n’en voudraient pas non plus des restos . Trop de nuisances , comme les homos … Va-t-on aussi pour les dissuader de faire banquet, creuser des fossés , dresser des rochers et faire valser des PV … Que cache donc cette sortie, qui se voulait champêtre et dissuasive sur  » le spot des homos  » et qui s’est terminée par un canardage en règle du patron des petits bateaux ? Au maire ! ( je sais c’est facile ! ) , et si vous nous contiez les vrais raisons de cette petite odyssée narbonnaise …

 

Grand Narbonne ! Un beau moment avec Daniel Maximin au 1er Salon du Livre et de la jeunesse !

Samedi dernier, je me rendais au 1er Salon du Livre et de la jeunesse du Grand Narbonne quand , passant devant le petit chapiteau dédié aux conférences débats, j’entendis la voix de Bernard Laborde déclamant un discours non prononcé de Mirabeau sur l’abolition de la traite des Noirs (novembre 1789 – mars 1790) : les bières flottantes des négriers. Un texte d’une puissance inouïe .

Le temps de prendre place et Daniel Maximin pris la sienne sur la petite estrade où il nous exposa sa pensée sur l’histoire de l’esclavage. Un Maximin dont je ne connaissais que la voix, naguère entendue sur France-Culture . Un Maximin qui écrit comme il parle : une langue profonde et souple .

Un beau moment de littérature orale où il nous fut montré que que l’esclavage avait perdu, qu’il n’était pas fait pour fonder des sociétés, des cultures et qu’il ne devait y avoir ni ressentiment, ni ressassement, ni posture victimaire. Que la mémoire peut être manipulée, qu’il existe des stratégies d’utilisation de l’Histoire pour son profit ou par lâcheté…

Nous nous sommes revus le lendemain ! Conversation agréable autour de son oeuvre, et dédicace de son dernier ouvrage … Un récit de ses échanges avec Aimé Césaire, de celui qu’il appelait « frère volcan », qui est aussi une belle introduction à son oeuvre, sa pensée et son action.

Un récit que je recommande particulièrement à celle qui sans aucune gêne s’est introduite vulgairement entre nous pour nous dire qu’elle ne comprenait rien à ce grand poète …

Lisez donc Maximin !

Christian Bourquin a-t-il jamais été « socialiste »?

Unknown-3Si la promotion et la défense du « progrès social et politique » devaient caractériser ceux qui prétendent être socialiste, à coup sur , lui ne l’est pas … Défenseur inconditionnel du cumul des mandats et champion du maintien en l’état du mille-feuilles des collectivités territoriales, il est de cette race d’élus de  » progrès  » qui , après avoir conquis des mandats , des pouvoirs et un confortable statut économique et social, n’entendent pas qu’on les en prive .

Bourquin « J’ai dit non à Manuel Valls » Un calendrier bousculé qui n’ébranle pas Christian Bourquin. Le sénateur socialiste des P.-O. et président du conseil régional de Languedoc-Roussillon se dit « serein et posé ». « La notion de date et de découpage n’est pas le premier sujet qui m’intéresse. Il faut se demander quelle France des collectivités veut-on et quels rôles veut leur donner le gouvernement, affirme-t-il. Un découpage du Languedoc-Roussillon n’est pas à l’ordre du jour et serait incohérent : on est la Région la plus attractive de France ! J’en ai parlé avec Manuel Valls et je lui ai dit que c’était non pour le Languedoc-Roussillon. Quant aux Départements, j’ai été président du conseil général des P.-O. pendant treize ans, leur proximité sociale et humaine est irremplaçable. Transférer le social aux intercommunalités ou aux Caf, c’est désespérant, il faudrait encore recruter, ce qui n’est pas propice aux économies. Non, c’est pas sérieux ».

L’indépendant du 17 mai 2014 ; Édition Perpignan

Au plan humain, on peut le comprendre ! Il n’est pas facile en effet de placer sur l’autel du  » progressisme  » la tête d’un exécutif comme celui de la région Languedoc-Roussillon et celle du département des P.O – qu’il dirige de fait . Cela représente un capital symbolique , politique et financier considérable, et en accepter le sacrifice suppose une conscience de sa nécessité libérée de tout attachement  » patrimonial  » , une abnégation totale à l’endroit d’intérêts politiques personnels.

Le moins que l’on puisse dire, dans le cas présent, est que le dévouement de monsieur Bourquin à son parti et à sa cause à des limites que sa raison pratique impose … Ce qui démontre au demeurant que c’est toujours dans ce genre de circonstances que la vérité d’un engagement et d’un caractère se dévoile ; et qu’apparaissent au grand jour les véritables ressorts d’une trajectoire personnelle .

Que l’on me comprenne bien, je ne fais pas ici le procès d’un parti en critiquant le comportement d’un de ses membres . C’est celui de la duplicité et de l’incohérence dont il est ici question. Du double jeu ( je ! ) entre des postures idéologiques , voire philosophiques et morales, et l’exercice d’un ou des pouvoirs, en politique surtout. Et ces dispositions d’esprit n’ont pas de frontières partisanes …

Sur le flanc droit politique, par exemple, j’ai connu un Président d’exécutif régional ultra libéral qui , au quotidien , agissait et décidait en interventionniste compulsif dans tous les secteurs de sa compétence ; y compris et surtout dans le champ économique …

Alors, pour en revenir à celui qui dirige notre région , Christian Bourquin , force est de constater que l’intérêt du pays, celui de son propre parti et de sa crédibilité passent après les siens . Ceux d’un homme et d’un  » militant  » qui pourtant sans trembler prétend les défendre …

C’est ainsi que se discréditent les hommes politiques, pas tous, et c’est heureux ; et que meurent avec eux les idéaux dont ils s’habillent …

Des zombies au Grand Narbonne ?! | Contre-Regard.com

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Jamais une page de « Une » – et ses titres – n’aura été aussi bien accordée à son principal objet . Le conseil communautaire du Grand Narbonne s’est en effet réuni hier sans les délégués de Narbonne. Ils « conférençaient » devant la presse locale en seule compagnie des maires de Fleury et de Roquefort, et de ceux – imprévisibles et incontrôlables – d’Ouveillan et Mailhac… Une photo intéressante où apparaît celui qui semble être le vrai patron de la Ville de Narbonne : Bernard Malquier, le premier adjoint de Didier Mouly.

Chez ma boulangère, on trouve aussi de bons livres …

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Chez ma boulangère et mon boulanger, j’y achète les meilleurs pains de Narbonne et de ses environs. Je vous l’ai déjà dit lors d’une précédente chronique, et n’insisterai donc pas au risque de paraître un peu trop complaisant.

Ce n’est pas la qualité de leurs viennoiseries que je voudrais aujourd’hui vanter, ni celle de leurs pizzas ou de leurs quiches! Non, c’est plutôt du petit tas de bouquins que l’on trouve en entrant sur sa droite dont il sera question: un hétéroclite dépôt de livres  alimenté par d’anonymes donateurs  ! 

Ce matin donc, figurait en bonne place une histoire de l’archéologie à couverture jaune de la collection « Que sais-je », quelques polars de France-Loisirs, un  « poche » de Benoîte Groult, et d’autres encore dont j’ai oublié les titres et les auteurs. Et au milieu de cet ahurissant assemblage, une superbe image, une de celles que nous offre habituellement la maison d’édition « Actes Sud ». En l’occurence celle de la page de couverture d’un ouvrage et d’un auteur qui m’étaient jusqu’alors inconnus.

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