Entre Bascou et le cru Fitou, ça tourne au vinaigre.

imgres-copie-37.jpeg

 

L’aire de grand passage de la Narbonnaise obtiendra-t-elle le label «  Pays Cathares » ? J’exagère à peine tant sont vantées, par les autorités du Grand Narbonne, la qualité paysagère du site envisagé et l’exotique beauté des caravanes qui pourront s’y installer. Un site en pleine aire d’appellation du cru Fitou, elle même située dans un Parc Naturel Régional dont la mission est de veiller à la préservation et la valorisation de cet environnement. La fureur des viticulteurs, si l’on en croit des gens du métier, serait à son comble. Eux qui exaltent, dans leurs congrés, l’oenotourisme et ses bienfaits, n’imaginaient pas, nous dit-on, au lieu dit « Des Cabanes » (il fallait l’inventer !), l’arrivée de ces touristes d’un genre un peu particulier. Ils s’engagent donc dans des recours, en demandant au Grand Narbonne et à son Président  Bascou, d’enfin les écouter . Cette décision, prise dans la précipitation et sans concertation, d’après nos vignerons, serait en effet contraire au « schéma de cohérence et de valorisation » de leur vignoble, qui ne mériterait pas d’ être ainsi traité. Etrange situation, il est vrai, quand on nous précise qu’une étude serait en cours, dans les services de l’Agglomération, pour savoir comment promouvoir ce cru AOC ; que le président de sa commission viticole , le sieur Cribaillet, a été tout bonnement snobé (c’est lui même qui le dit) ; que le Parc, (le bouquet !) n’aurait pas été sollicité pour donner un avis autorisé ; que la conformité au SCOT, n’aurait, semble-t-il, elle aussi, pas été évaluée ; que les gens du voyage, les premiers intéressés, ont été,il paraît, ignorés ; que les usagers de ce territoire, évidemment concernés, n’ ont pas, eux non  plus, à leur dire, été questionnés ; que le maire de La Palme, André Pla, discret jusqu’ici, se hausse à présent du col (on s’en serait douté !) et jure à ses ouailles qu’il a été trompé ;  que…. ; que… Bref, ce n’est pas la fête,  du côté de La Palme et Fitou, à propos de terrains, par leur nom d’ « Enjoy »,  à la poisse malheureusement prédestinés !   ! A l’image d’ Hollande et des Français, les relations entre Jacques Bascou et les vignerons du cru Fitou tournent au vinaigre. Bref, dans le narbonnais et ses vignes,  à quelques mois du « festival » Trenet, c’est loin d’être la joie… 

Parlons franchement !

 

 

 

 

amenagement-des-barques-le-point-sur-les-travaux-a-venir_28.jpg

 

Coup de gueule ! Dans le Midi Libre d’hier, je tombe sur un article de Manuel Cudel, sur la  «  la vraie piétonnisation » du centre ville de Narbonne, illustré d’un trombinoscope où figurent ( !) Bascou et les quatre candidats, de droite et du centre droit (tout un programme !) à son fauteuil de maire. A la piétonnisation ( la vraie), ces quatre là s’opposent. Tous nonistes, apprend-t-on ! Mais avec des variations ! Pas très franches du collier. A l’exception d’un Soulié (ça ne s’invente pas !), qui veut lui revenir au passé (on le pardonne, il n’aime pas marcher !). Bien ! Passons vite sur l’effet visuel de cette opposition aussi plurielle que divisée. Sur ce projet, je me suis déjà exprimé, mais je voudrais à présent dire, à cette opposition, ma « vérité ». Après tout,  je peux me tromper ! Tout d’abord, que ce n’est pas en hésitant et tergiversant qu’elle  retrouvera son crédit perdu auprès des narbonnais. Cette ville, elle le sait, ou devrait le savoir, ne peut développer son tourisme et laisser son centre-ville aux mains de quelques égoïstes intérêts petitement négociés ; comme elle n’est pas sans ignorer les arguments qui font de cette « visée », pour la ville et sa région, une vraie nécessité… La piétonisation est à prendre en bloc, comme disait l’autre sur un autre sujet, ou à laisser… Et puis Bascou, enfin, faut-il  le rappeler, poursuit et réalise l’œuvre engagé par Michel Moynier, de sorte que ses anciens « alliés », sans se déjuger, ne peuvent contester ce qui, au final, sera sans doute salué comme une bonne et belle réalisation. Sur un plan plus général, je voudrais dire aussi qu’on ne gagne rien à cultiver la nostalgie du passé ou à « hystériser » le présent ; que les élections intermédiaires, dans un « quinquennat », on peut s’en plaindre mais c’est ainsi, sont désormais l’occasion de votes sanctions; qu’en 2014, on peut sans risque le parier, le phénomène sera amplifié par l’état du pays, qui  rendra obsolète des positionnements « technocratique » et/ou « apolitique »… Quant aux promesses démagogiques, il suffit de penser à l’ampleur des déficits qu’il faudra bien, par la réduction des dépenses publiques financer, pour ne pas insister ! Dire enfin et dire surtout que je rêve d’un débat digne dans le respect des personnes et des convictions de chacun. L’élégance d’un propos, quel qu’il soit, ne nuit jamais à sa force…Bien au contraire!

 

 

La société du spectacle est dépassée !

 

 

 

 

81f9ru9bU1L__AA1500_.jpg

 

La société du spectacle est dépassée ! Ne serions nous pas plutôt dans celle du jeu et du mensonge ? Une société dans laquelle le pari semble posé au principe de nos existences. C’est l’idée qui me venait ce matin en pensant aux dernières affaires qui agitent notre moment présent. Le hasard, en maître absolu de nos petites histoires, ne seraient-il pas celui qui par beaucoup serait absolument désiré ? Ne s’imposerait-il pas finalement à des esprits pourtant fabriqués au seul calcul mathématico-physique ? Des esprits apparemment réfractaires à toute logique, si je puis dire, de l’irrationnel. Un comble dans nos sociétés hyper matérialistes ! Un paradoxe absolu. Et pourtant ! Les foules rassemblées sur les champs de course, devant les bureaux de tabac et leurs ordinateurs suffiraient pour en démontrer la banale réalité. Mais, allons plus loin ! Et demandons nous s’il n’y a pas de cela aussi dans d’autres secteurs beaucoup moins prosaïques de notre société. En politique, par exemple, DSK et Cahuzac, ne seraient-ils pas, après tout, les prototypes mêmes de ces grands parieurs devant notre éternel commun. Voilà deux hommes, très riches et dotés de talents que personne  n’ignore, deux rationalistes bardés de certitudes intellectuelles, idéologiques, deux financiers de haut vol (!), et qui pourtant ont tout risqué de leur vie en la misant sur le seul pouvoir du mensonge. Comme si le gain fou de se jouer des hommes et de leur commune société uniquement comptait ; et fournissait la preuve de leur totale impunité. La preuve qu’on peut se mesurer au hasard, un autre nom de Dieu, et sur lui l’emporter. N’est ce pas aussi ce qu’il advient au Grand Rabin Bernheim qui, à son Dieu et ses préceptes, vient d’offrir, à son corps et son esprit, hier encore défendants, son sacrifice en pénitence de ses plagiats et mensonges. Allongeant ainsi la liste des romanciers, politologues et philosophes pillant sans compter et, pour certains d’entre eux, se comportant en « négriers ». Quant à nous chers lecteurs, qui n’osons l’avouer, en conscience, qui peut dire : « je n’ai jamais joué, et n’ai jamais parié ! »  Quelques lignes lues ce matin ont suscité cette petite et sans doute très maladroite méditation. Celles de la page 64, dans le livre de Denis Grozdanovich « La puissance discrète du hasard » Denoël. Les voici : « L’existence du jeu affirme de façon permanente, et au sens le plus élevé, le caractère supra logique de notre situation dans le cosmos. Les animaux peuvent jouer, ils sont donc plus que des mécanismes. Nous jouons, et nous sommes conscients de jouer ; nous sommes donc plus que des êtres raisonnables, car le jeu est irrationnel. » Bon dimanche et bonnes lectures !

Informer !

 

 imgres-copie-22

 

 

 

Dans un précédent billet, je disais des journalistes qu’on en attendait un peu plus de distance et un peu moins d’objective complicité  envers les élus et leur façon de gouverner les collectivités, notamment, puisque j’y vis, dans le Narbonnais. Le lecteur que je suis, espérais le lendemain du vote du budget de la Ville ou du Grand Narbonne, autre chose qu’un empilement de chiffres pour preuve d’une parfaite objectivité. Des chiffres au demeurant totalement  incompréhensibles à celui qui n’est pas initié à la gestion financière d’une collectivité ! Mais et surtout des chiffres « conditionnés » par un « chapeau » qui, en réalité, contient le seul et vrai message susceptible de passer dans les cerveaux d’un lectorat piégé. Ainsi hier, en gros et en gras, pouvait-on lire ceci : « Au vote du budget, un taux de fiscalité stable sur le territoire » Ce qui est vrai ! Et « faux » tout à la fois, car le véritable message subliminal enregistré par le liseur pressé et peu informé de ces aspects financiers est en réalité : « chic, mes impôts ne vont pas augmenter ! » Evidemment inexact. En effet, pour que nos impôts restent stables il faudrait que leurs taux… baissent. La raison en est simple : les « bases de la fiscalité locale et intercommunales » augmentent en valeur chaque année, et ce naturellement si je puis dire . De sorte que le contribuable de Narbonne et du Grand Narbonne verra sa facture de taxe d’habitation ou de taxe foncière progresser de 1,8 % en 2013Il aurait pourtant suffit d’un «  titrage » plus tonique et disons plus équilibré afin d’escamoter cette entourloupe si communément pratiquée par les communicants, de gauche comme de droite, faut-il le préciser, et souvent reprise par des journalistes, j’en conviens, par des contraintes de bouclages, certainement trop pressés. Ou dans le corps de l’article apporter cette bien utile précision à de nombreux lecteurs par tous ces chiffres complètement dépassés. Est ce vraiment trop demander à nos journalistes de ne point, inconsciemment sans doute, nous abuser ?  

 

 

A chacun son métier!

 

imgres-copie-32.jpeg

 

On sait que la proximité physique de la presse régionale avec les élus dominants est une source de financement pour les premiers et un vecteur de communication pour les seconds. On sait aussi qu’une trop longue résidence professionnelle dans une même rédaction locale est propice à des relations électives et parfois, pour ne pas dire souvent, intéressées. On sait encore qu’il n’est pas interdit, bien au contraire, à un journaliste, d’avoir des valeurs sociétales et d’oser, quand il l’estime nécessaire, posément les exprimer. On sait surtout qu’il est très difficile, dans nos petites villes qui se croient grandes, à la flatterie des puissants de sereinement et dignement résister. On sait enfin qu’il est vain d’espérer de ce noble métier une incontestable objectivité. On sait, on sait… C’est ainsi ! Mais des journalistes le savent, et savent intelligemment et courageusement résister… Alors, alors il fallait oser, dans l’Indépendant de ce jour , sortir une pleine page en forme de Journal Officiel de Jacques Bascou et de sa majorité, ainsi titrée: « Des chiffres pour des êtres, c’est aussi cela le budget 2013. N’en déplaise à certains » . Le reste à l’avenant, d’une ostentatoire  et choquante complaisance ! Une « publi-promotion » gratuite et,  à l ‘évidence, en ce samedi saint de parfaite circonstance, savamment « inspirée ». C’est Patrick Nappez qui doit jubiler (chapeau l’artiste !). A se demander toutefois si le trop, comme en d’autres affaires, ne finira pas par rejoindre le rien… Qu’on ne se méprenne pas cependant sur ces lignes. Loin de justifier, par défaut, propos, attaques et propositions de ceux qui contestent Jacques Bascou et son budget, c’est, d’un journaliste, un peu plus de distance et un peu moins de complicité que j’espérais dans le traitement de cette actualité. Pas l’exposé d’un flatteur et ennuyeux dossier de presse. A chacun son métier !