Mieux vaut un « ave ! » qu’une volée de matraques.
Une note interne de leur direction supprime le quart de vin ou la bière lors des repas, et les CRS protestent.
Une note interne de leur direction supprime le quart de vin ou la bière lors des repas, et les CRS protestent.
A Nantes, trois des six salariées de l’espace Simone-de-Beauvoir ont fait grève hier, à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Leurs raisons : leur employeur, une association de militantes féministes, «n’applique pas en interne les valeurs qu’elle défend à l’extérieur». Temps partiel «subi» et salaires insuffisants, notamment.
Du côté de la direction, Michèle Frangeul, la présidente de l’espace Simone-de-Beauvoir, financé à 80 % par la mairie, rétorque : «Cela revient à dévoyer le sens de cette journée, où l’on défend les droits universels des femmes.»
En d’autres termes, «mettez nos valeurs sous le paillasson et défendez les chez les autres». La version nantaise du célèbre slogan sartrien : «l’existentialisme est un humanisme». Et un exemple philosophique de la «mauvaise foi» si brillamment exposé par Jean Paul dans son célébrissime texte, le «garçon de café».
A Nantes, il ne pleut pas toujours. On se lâche parfois…Et une petite lueur de «vérité» éclaire les âmes…
Mais où est donc passée Ségolène ? Et Martine ? Ne parlons d’Eva! Et que viennent faire sur la scène présidentielle Carla et Anne, devenues depuis peu les chouchous des médias ? La première dame de France peaufinant une reprise de « Douce France » et celle qui voudrait la devenir canardant Nicolas dans son blog. Une première dans l’histoire des présidentielles : Carla ou Anne ? Et dans l’histoire du journalisme politique où Gala est désormais la référence. Mais qu’attendent donc Ségolène et Martine pour montrer leurs hommes ? Moins sexy, hélas!…
De l’écomusée de la « ruche et du miel », du côté de Coustouges, dans les Hautes Corbières, au musée des « farces et attrapes », dans le VIII ème arrondissement, le Paris des pouvoirs, notre beau pays s’est fait une spécialité de la conservation patrimoniale. Tout lui fait ventre ! Les fromages et le vin, les arts culinaires et ceux de la mode. Pas un hameau qui ne s’enorgueillisse d’en posséder un, trois fourches et une meule de paille artificielle y suffisant. Dans son dernier rapport, la Cour des Comptes s’est intéressée à cette « exception nationale » à travers le cas, exemplaire à de multiples égards, du Musée National du Sport. L’expression même du « génie français » Eh bien, figurez vous que ce musée, créé en 1963, détenteur de 600.000 objets et documents, et localisé en principe au Parc des Princes, a un problème ! Un gros problème : il n’a pas de galeries, pas de personnel adapté et donc pas de public. Son coût ! 900.000 euros à l’Etat par an. La raison devrait conduire son Ministre de tutelle à le fermer. L’intérêt du contribuable aussi. Et pourtant je fais ici le pari qu’il n’en sera rien. On ne touche pas au « patrimoine » !
A Carcassonne, une femme de 63 ans, promenait en laisse son compagnon de 40 ans, attaché par le sexe avec une chaînette de 70 cm.
Immédiatement placé en garde à vue ( ! ), le couple aurait déclaré « être accro au sexe », et indiqué qu’il se livrait-là, « à un jeu ».
Innocente et pauvre défense ! Ce seraient ils présentés comme « artistes-associés » réalisant une « performance », que leur » geste » serait aujourd’hui encensé.
Comme le disait Duchamp à propos de sa « pissotière » : placez la donc dans un musée, et elle changera de statut !
Il en est de même pour ce genre d’exhibition.Il suffisait de l’habiller avec d’ autres mots pour qu’elle présente le caractère d’ un authentique happening…