En politique il n’est point de parti de la vertu.

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L’ ancien maire de Narbonne: Michel Moynier, apolitiquement divers droit , prend à témoin la presse locale et l’opinion du mauvais traitement que le nouveau: Jacques Bascou, apolitiquement socialiste, lui infligerait: exiguité des locaux mis à disposition de son groupe, téléphonie défaillante, balayage et dépoussiérage fictifs…

Chronique de Narbonne. L’effacement du souvenir!

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Monuments aux morts de Narbonne. Bruel Fanette.

 

Dimanche, 8 juin 2008. Il est 10 heures 30, les halles de Narbonne s’éveillent. En face, le monument aux morts est entouré de porte-drapeaux. Ils attendent. « Les officiels » aussi. Quoi, me demande une amie devant le stand du fromager? Ben! je n’en sais rien… Rapide tour des étals, quelques « bonjour! » , puis rejoindre la maigre troupe de badauds et de «commémorants».

Les gens de cour…

Autrefois, à sa cour, le Roi Soleil avait mis en place la politesse et la retenue. Aujourd’hui, celle du Languedoc-Roussillon voit béatement son Président pratiquer la violence verbale à répétition. Et cette  » petite noblesse  » composée d’ élus proches et proches « technos », journalistes, intellectuels, d’imiter le miroir transcendental Montpelliérain. Ou de se taire, pour les plus courageux ! C’est ainsi qu’hier, dans la petite République de Narbonne, un essaim de dames, par ailleurs si pleines de civilités et de vertus, butinaient, en la compagnie d’ admiratifs Messieurs, le nectar Frêchien. Oubliées, les injures machistes de la  veille ? Non, plus grave, justifiées par ces victimes consentantes d’un maître manipulateur. Cet « attracteur étrange »  fait d’intelligence et de mépris dans lequel se noient les peurs et les désirs des notables. Cet acteur caricatural d’une guerre civile à bas bruit où l’insulte fait figure de principe moral.

Le parler-bas.

imageMiguel Torga, de son “ royaume merveilleux ”, la pauvre et secrète province de Trás-os-Montes, au nord-est du Portugal, était un écrivain-monde à qui on doit : « L’universel, c’est le local moins les murs
« . Il n’est pas nécessaire de beaucoup voyager , en effet, pour connaître et subir l’universelle bêtise des hommes. Comme la pomme de Newton, elle est irresistiblement  attirée vers le bas. Ainsi ai-je lu , en bas de chez moi, chez mon marchand de journaux, ces admirables paroles d’une éminence sénatoriale:  » Travailler avec Narbonne est difficile.Nous attendons que J.B… nous débarrasse de ces gens-là!  » Ah! que de noblesse et de grandeur dans :  » ces gens-là « . On se croirait revenu au temps des valetailles.Donnez du pouvoir à certains hommes, sous tous les cieux, et vous verrez la magnificence de leurs vertus se hisser vers des sommets d’imposture.