Les dagues sont sorties.

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Acte 1 : Le procureur (la commission des conflits du PS)

« Il est apparu aux membres de la commission que, sans conteste, ces propos ­ au-delà de leur caractérisation pour le droit – ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité et de respect des Droits humains qui fondent depuis toujours l’engagement du PS et sont contenues dans sa déclaration de principe mais aussi (…) dans les principes constitutionnels de notre république ».

Acte 2 : L’accusé : (G. Frêche)

« C’est un procès de l’inquisition qui rappelle les pires moments du stalinisme. On offre ma tête au peuple en espérant gagner quelques voix dans les DOM (départements d’outre-mer). »

« J’ai pas besoin de la politique pour vivre. » Et le meilleur, sans rire :

« Tout ce qui est exagéré est inutile »

Acte 3 : Le verdict : (prononcé à l’unanimité)

Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est exclu définitivement du parti socialiste  en raison de ses propos sur le nombre important de joueurs noirs en équipe de France de football.

Acte 4 : Le choeur régional : (et son chef)

« C’est le meilleur d’entre nous. »

Eh bien! Si le meilleur d’entre eux est viré pour ses indignes propos,que vaut le reste de la troupe? Et qui est cet « entre nous » ? Le groupe socialiste ? Mais il ne l’est plus,socialiste, Georges ! Faut-il alors entendre, en toute logique, qu’il n’y a plus de groupe socialiste ?!

Ces messieurs n’ont décidemment pas fini de manger ce qui leur reste de fausse dignité? Et demain, quand le moment sera favorable, ils sortiront leurs dagues et frapperons…

Chronique de Narbonne: la « vérité » sur l’économie du Languedoc-Roussillon.

 

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Dans quelques années, le Languedoc-Roussillon, d’abord comme circonscription administrative de l’Etat puis comme collectivité territoriale de plein exercice, aura cinquante ans de suivi statistique. Un demi siècle !

Chronique de Narbonne. Conversation avec Edouard R…

 

conversation


Un dimanche matin de janvier comme je les aime. Lumineux et doux. Face au soleil, en compagnie de mon jeune ami Edouard, nous improvisions sur le thème de la liberté «permise» dans l’engagement militant et l’exercice d’un mandat politique.

Je soutins qu’elle est très réduite, voire, pour le plus grand nombre, nulle. Sauf à considérer le projet politique qui mobilise le militant ou le politicien tout entier dans ses pensées et dans ses actes comme intrinsèquement libérateur. Dans ces conditions, en effet, «la privation de liberté» dans le présent de l’engagement politique (traduire : sens des responsabilités) est la condition d’une totale liberté dans la réalisation espérée du projet politique qui la porte.

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