L’ouverture du pauvre.

A Narbonne, comme partout en France, la campagne des municipales est lancée.Et, comme partout en France, l’effet  » Nicolas  » produit des effets inattendus. Ainsi, le député socialiste J.Bascou ne veut plus qu’on lui rappelle son « positionnement » à la gauche du parti de la rose. Apolitique est son mot d’ordre. Ce qui n’a plu ni aux Verts ni aux communistes qui vont, avec nos folkroristes « occitans », faire liste commune. A l’inverse cela semble beaucoup plaire à d’anciens amis du maire en place en mal de reconnaissance sociale. A Paris, pour François Hollande cette manière de faire de la politique est  du « débauchage ». On le comprend, Sarko n’a pas pris les plus nuls des socialistes dans son gouvernement. Mais ici, dans ma petite ville, si j’en crois la presse locale,on voudrait faire du neuf, sur un costume dégriffé, avec quelques pièces usées et démodées. Du « pétassage », en langage indigène. Une ouverture du pauvre en quelque sorte…

Langage d’élus.

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Deux phrases relevées dans ma revue de presse,ce matin. Celle de A.M Journet, conseillère socialiste sortante de Narbonne: » Je ne conçois pas que l’on puisse discuter du bout de gras (sic!) quand il est question d’aider les gens ».Celle de J.P Alduy,maire UMP de Perpignan: »L’ambition est l’ombre portée de nos rêves ». Et deux formes de mépris à l’égard des citoyens. La vulgarité compassionnelle pour Madame et le cynisme Kisch pour Monsieur.

Réflexion d’après match ( Narbonne-Béziers).

Il y a quelques années, quand je « poussais » à la coordination des politiques publiques sur le Narbonnais-Biterrois, nous nous sommes retrouvés Francis Sénégas, Barsalou ( le Président du Crédit Agricole ), Gérard Bézes ( Le Président de la CCI de Béziers ) et d’autres , lors d’une petite cérémonie à l’école hôtelière de Béziers ; et l’un des participants d’évoquer l’avenir du RCNM et de l’ASB. 

Pfist…Pfist..!

The sun sets on the coast at Gruissan, Narbonne, France
T.Pfister fut une des « plumes » les plus talentueuses du journal le « Monde » , que je lisais quasi quotidiennement avant les années 80. Il suivait alors les partis de gauche quand ces derniers voulaient « changer la vie ». J’y croyais! Depuis, on sait ce qu’il en est advenue de cette chaude et lumineuse chimère. Pfister, lui, pensait sans doute changer celle qui agitait l’hôtel Matignon quand Pierre Mauroy l’occupait. Devenu son conseiller, il s’est contenté d’en sortir avec un livre très documenté et toujours aussi instructif sur les moeurs de ses locataires. On ne se refaît pas! Aujourd’hui à la retraite, il vit à Narbonne et vient de se lancer dans le combat politique des prochaines municipales derrière un candidat au profil, disons « singulier ». Un candidat ouvertement soutenu par le Front National et qui s’appuie ostensiblement sur ses réseaux locaux. Par quels canaux intellectuels et politiques ce journaliste honoraire se retrouve-t-il dans cette péniche? Mystère! Serait-il avec l’âge devenu brun-rose? Toujours est-il qu’il fait preuve d’un allant à rendre nerveux le plus agité des gardes suisses. Son stylo crache et croque tout ce qui bouge dans d’ahurissants et invraisemblables articles. Une gerbe ( ! ) de papiers auxquels ne comprennent rien les autochtones et qui, pour des raisons que les passions expliquent, sont complaisamment et jubilatoirement relayés par le Midi Libre local. Une conjuration des stylos unis dans une commune détestation du maire sortant ( ce qui est leur droit, bien entendu! ). La version provinciale des années Mitterrand quand le même Tonton instrumentalisait l’illustre borgne…

Chronique de Narbonne: lettre à un ami blogueur sur les municipales de 2017 à Narbonne.

imagesMon cher Michel,

On ne refait pas l’histoire économique de Narbonne en quelques lignes, qui se résumerait, si j’ai bien compris ton texte, par la main mise et basse du lobby immobilier sur cette ville dont le Maire actuel serait, comme on disait dans ma jeunesse militante:  » l’expression politique « .

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