Son visage exprimait alors une sorte de béatitude républicaine…

         

Jeudi est jour de marché en centre ville. L’alimentaire est rive droite de la Robine, le textile et les fleurs, rive gauche. Le ciel était bas et gris ; il pleuviotait. Les chaussées, glissantes, brillaient. Il était 9 heures. De ma fenêtre, je suivais, rêveur, de rares et sombres silhouettes.

Ils étaient 400, à Narbonne, à manifester contre la « loi sécurité globale » !?

     

Ils étaient 400, dans ma petite cité, à manifester contre la « loi sécurité globale ». Mais une petite dizaine certainement à l’avoir entièrement lue. Oui ! je sais que disant cela, je ne ferais qu’exprimer mon habituel « mépris de classe ».

Déconfinement : il ne faut pas infantiliser les français !

 
 
 
 
Dans la série, « il ne faut pas infantiliser les français » : cet après-midi, dans une zone commerciale, une heure de queue devant le magasin de jouet d’une grand marque commerciale – pas de pub ! – et affluence « métro » comme aux heures de pointe, à l’intérieur du magasin.
Dans celle – série – , fort applaudie ces derniers jours dans les médias, « le livre est un bien essentiel : c’était en centre ville et les passants passaient devant la vitrine d’une librairie indépendante ; un péquin – je ne compte pas le libraire… – à l’intérieur, feuilletait consciencieusement un livre ; il prenait son temps et semblait s’être mis à l’abri – dehors il pleuvait !

Scène de la vie ordinaire aux Halles de Narbonne au temps de la Covid…

 
 
 
 
 
 
 
Il y avait peu de monde dans les Halles, ce matin. Très peu ! Des dames surtout. Agées. Les plus jeunes étaient derrière leurs étals. Elles s’ennuyaient. Le temps était lourd. Il passait mal. L’ambiance était noire. Le silence gris. On aurait pu entendre le murmure des terminaux de paiement mobiles. J’ai acheté mon pain chez Anna. On ne voit que ses grands yeux bleus.

Mais qui est donc l’auteur de ce Hold-Up ?

À gauche Pierre Barnerias ; à droite Serge Abad-Gallardo

   

Étonnement, je n’ai rien lu sur ce « Hold-Up » tenté sur notre intelligence critique qui nous apprenne quelque chose sur son réalisateur – comme on le fait habituellement – ainsi que sur la composition de son oeuvre. Ce dernier point, il est vrai, ne mérite pas qu’on s’y attarde, tant les différentes séquences de ce film ne sont que des redites et l’ensemble une compilation de tout ce qu’on voit passer sur les réseaux sociaux et les plateaux des chaînes en continue depuis au moins 6 mois.

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