8h30 ! Un café, quelques troubles pensées, et soudainement l’envie me prend d’aller voir la mer. C’est l’heure où elle m’appartient. Mes voisins dorment encore. Ils rêvent d’un temps sans horloges ; d’un présent qui s’éterniserait. J’aime seul regarder les vagues, écouter leur bruit qui semble provenir du fond de la terre. Tumultueuses ou frémissantes, peu m’importe, elles m’apaisent, me guérissent. Ainsi va la mer de siècle en siècle, tandis que sur ses côtes se fait l’histoire des hommes. Une histoire qui demain sera vite oubliée, quand les vagues et la mer n’en finissent jamais de toujours recommencer…
Dans ma petite et modeste cité, qui jadis fut pourtant grande et glorieuse, j’apprends, en tombant par hasard sur la feuille locale, que trois jeunes pousses élégantes, énergiques et parfaitement vertes, invitaient ses habitants à mener une expérience de « science participative » ; et ce afin de circonscrire les « îlots de chaleur », pour, ensuite, les couvrir de rideaux de verdure plutôt que d’offrir leurs murs au vorace appétit des marchands de climatiseurs.
La matinée d’hier fut éprouvante. Il faisait très chaud, le vent de terre, violent, tapait sur les nerfs et je passais d’un grand magasin à l’autre dans une zone commerciale banale et, comme toutes celles qui encerclent et étouffent nos villes, d’une profonde laideur.
Ce jour là, un fort vent de nord ouest balayait la côte. Joseph savait que sa course quotidienne sur la plage et autour de la lagune serait une épreuve.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]