Didier Codorniou passe du soutien à LaREM, dans l’Aude, à celui du PS, en Haute Garonne !?

 

Dimanche, les électeurs iront aux urnes pour une législative partielle dans la 8ème circonscription de Haute-Garonne. L’élection du député socialiste Joël Aviragnet ayant été invalidée par le Conseil constitutionnel le 18 décembre, « du fait de plusieurs irrégularités », notamment parce qu’une commune « n’avait pas transmis la liste d’émargement à la préfecture » (!?). Il avait battu, de 91 voix seulement, au second tour, le candidat de La République En Marche, Michel Montsarrat, restaurateur, carcassonnais d’origine et ancien demi d’ouverture de l’équipe de rugby de l’AS Béziers. Alors qu’au premier tour, Michel Montsarrat était pourtant arrivé largement en tête recueillant 33,4% des suffrages contre 17,78% seulement au candidat socialiste (soyez patient, Didier Codorniou va très vite entrer dans le jeu !)

Les projets de prison et d’aire de grand passage ne doivent pas cacher la forêt proliférante des zones pavillonnaires et d’activités…

       

Voilà un sénateur membre du PS assumant une ligne politique résolument opposée à celle du gouvernement et du Président de la République expliquer à (et dans) la presse et aux personnes qui refusent l’éventuelle implantation d’une prison souhaitée par les élus de ce territoire dans une zone comprise entre Narbonne et Marcorignan, qu’il allait proposer à Emmanuel Macron lui-même (sans rire !) de la déplacer dans le secteur du Lézignanais. Ce qui serait du plus haut comique s’il ne nous prenait pas pour des imbéciles, ou des « dindons ».

Le Grand Narbonne et la Narbonnaise menacés par l’étalement urbain !

 

Centres-ville de Narbonne-Marcorignan (vue aérienne). Entrée de ville centre et lotissement…

   

j’ai récemment consacré un billet « aux dindons de la farce Marcorignan »  – un collectif qui s’oppose aux projets de construction d’une prison et d’une aire de grand passage à l’entrée de leur village – en soulevant une question qui va bien au-delà de celles posées par les intéressés (je signale au passage qu’une chaîne humaine est prévue le 4 mars, à 16 heures, aux portes de Marcorignan). Ces projets, je les conteste aussi,  en effet ; et ce pour des raisons de fond qui tiennent à la politique d’aménagement menée dans cet espace sensible de la narbonnaise. [1]

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