Au moment de la quitter, ce soir encore, je l’ai embrassée en glissant mon cou sous ses narines. Elle aime les fragrances de lavande vanillée qui s’en dégagent. Et j’aime l’entendre dire alors, le souffle court, les yeux clos mais vivants : « tu sens bon ». Son visage alors timidement s’éclaire.
Il est 18 h30 et dans quelques minutes un aide-soignant ponctuel et méthodique lui apportera un insipide plateau-repas. Elle n’en prendra, servie par sa fille, qu’un petit bol de soupe de carottes ; puis elle avalera ses médicaments concassés et mélangés dans une cuillerée de compote. Comme tous les soirs depuis le 21 juin…
Ve 31.1.2025 Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première […]
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]