Moment de vie : la fin d’une histoire.

Sa 28.6.2025
Elles étaient trois. Trois jeunes femmes. Superbes.
Elles ont jeté leurs sacs et leurs serviettes à côté des nôtres, comme on s’installe pour la nuit ou pour la vie.

Sa 28.6.2025
Elles étaient trois. Trois jeunes femmes. Superbes.
Elles ont jeté leurs sacs et leurs serviettes à côté des nôtres, comme on s’installe pour la nuit ou pour la vie.

Ve 20.6.2025
Moments de vie.
21 heures.
Le vent du Sud est brutalement tombé. Toute la journée, il avait soufflé doucement, balayant la chaleur, caressant les corps et les visages.

Di 18.5.2025
Moments de vie.
11h 34.
Retour des Halles et café à la terrasse du Mirabeau. Sur le cours du même nom, les chapiteaux blancs du salon du livre. Une jeune femme, s’approche de ma table. Elle voudrait m’offrir un poème me dit-elle. J’accepte, d’un geste. Elle se penche vers moi et déclame ce poème de Charles Cros. Sa voix a des parfums vanillés, et son beau regard noir brille sur son beau visage cuivré. Un instant ensoleillé.

Ve 21.3.2025
Ciel bas, bouché, uniformément gris.

Ma 18.3.2025
Moments de vie.
Quand j’ai coupé court par le Palais Neuf pour me rendre au jardin de l’Archevêché, je ne pensais pas que cette sculpture, placée là depuis quelque temps et souvent vue, s’imposerait à mon esprit, ce jour et à cette heure, au point d’arrêter ma course et d’en désirer garder le souvenir en la photographiant.
Pour la première fois, je voyais ce magnifique corps de femme, brun et nu, de face, sans personne autour pour en parasiter l’expression ; un corps ferme et souple duquel émanait une impression saisissante de force et de tendresse.
Ce que je ne savais pas au moment de la prise, c’est que figurerait aussi, dans le cadre, une silhouette de métal blanc aux contours indéfinis, semblable à un spectre rongé par des mites ; un de ces fantômes qui, en silence, rôdent autour de nous et savent se faire oublier.
Illustration : Palais des Archevêques Narbonnne. Cours du palais neuf