Ce matin, j’ai reçu dans ma boîte de réception le dernier article de mon amie blogueuse Nathalie. Remarquable d’intelligence et d’équilibre, je le reproduis ici in-extenso. Il me semble en effet utile, dans ce temps où l’esprit d’analyse se confond souvent avec l’esprit de clocher idéologique, de donner à lire ce texte, afin de mettre un peu de clarté dans des débats aussi passionnés que volontairement obscurs. Entre bien-pensance sociétale de gauche et mal-pensance réactionnaire et identitaire, il y a, il faut, que se déploie un espace de réflexion à même de nous permettre de véritablement penser une situation d’une très grande complexité.
Trois jours de bombardement médiatique sur la Narbonnaise autour du Murena ( Musée régional de Narbonne Antique ). Une communication politico-institutionnelle tous azimuts qui a débuté aujourd’hui même, dans les deux titres de la presse locale, par une interview de Jacques Michaud, le spécialiste des « vieilles pierres du lieu » et président, semble-t-il à vie, de la Commission Archéologique de Narbonne. Dans cet article à lui consacré, il rappelle, à juste titre, le rôle joué par l’ancien président de la Région, décédé, Georges Frêche. C’est en effet ce dernier qui a voulu cet équipement, dont la Région est propriétaire, et qui, comme il se doit, en réalisera l’exécution – la fin des travaux étant prévue en 2019. Et lundi, en préambule à la cérémonie de pose de la première pierre par Damien Alary, l’actuel président de la Région, candidat aux élections régionales de décembre, et de nombreux autres élus et/ou candidats de l’actuelle majorité, eux aussi candidats, qui aura lieu mardi, la Commission Archéologique de Narbonne du professeur Michaud, présentera ce futur musée, au Théâtre Scène Nationale.
C’est dans une ancienne cave située au sous-sol de la librairie « Au l’An demain » , 4 rue Cabirol,à Narbonne, que la galeriste Anne-Marie Jaumaud s’est nouvellement installée. Deux petites salles lumineuses la composent aux murs desquels, pour sa première exposition, sont accrochées les toiles de Léon Diaz-Ronda. En résidence à Narbonne, depuis cinq ans, ce peintre nomade, n’est pas un inconnu pour les amateurs d’art. Né en 1936 à Madrid (Espagne), il a déjà éclairé de son talent de nombreuses galeries. Et en l’accueillant dans son univers souterrain de toute beauté, Anne-Marie Jaumaud nous donne enfin l’occasion de découvrir son œuvre dans un cadre idéal pour en saisir sa force et sa subtilité. Une œuvre toute entière tournée vers la figuration d’un réel qui s’échappe et s’enfuit jusqu’au bord du cadre. Un paradoxe absolu, et pourtant la matrice nécessaire à sa production artistique. Ses personnages aux contours flous, nimbés d’une lumière ocre, cuivrée, semblent pris dans les tenailles d’un temps sans autre issue que son éternel questionnement : « Où allons-nous ».
Pour commémorer le cinquième anniversaire de la mort de George Frêche, le Midi Libre n’y est pas allé, si je puis dire, de main-morte. Entretien de Claude Cougnenc, son fidèle collaborateur, président de « George Frêche l’Association », avec Manuel Cudel, reportages, diaporama, témoignages, un « Macarel! » de Philippe Palat… Une panthéonisation journalistique en pleine campagne des régionales qui ne manque pas de sens politique. Le premier étant de révéler, en contrepoint, la faible stature politique des prétendants à la présidence de la future grande région. Et ce quoique l’on pense de la personnalité de l’ancien maire de Montpellier et président de la Région Languedoc-Roussillon, de son bilan et de ses options idéologiques.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]