Le Pogge ressuscite Lucrèce et la face du monde en est changée…

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En ce moment, lecture de Quattrocento  de Stephen Greenblatt sur ma Kindle. Passionnant!

C’est l’histoire de la découverte par le secrétaire pontifical Le Pogge d’une copie de l’oeuvre de Lucrèce « De rerum nature » dans un monastère allemand.

Chez ma boulangère, ai trouvé ce Milovanoff !

   

Trouvé chez ma boulangère, ce matin,  ce Milovanoff  ! Je me souviens l’avoir croisé lors d’une journée de féria à Nîmes, il y a de cela fort longtemps. Il était en compagnie de Bruno Roy , le patron de l’époque des éditions Fata Morgana, de Christian Bobin et , je n’en suis pas tout à fait certain, de l’ami Gil Jouanard . Habite-t-il toujours dans le Gard , je n’en sais rien ! Mais voilà un auteur, comme Bobin, qui , à l’époque, était peu lu .

Grand Narbonne ! Un beau moment avec Daniel Maximin au 1er Salon du Livre et de la jeunesse !

Samedi dernier, je me rendais au 1er Salon du Livre et de la jeunesse du Grand Narbonne quand , passant devant le petit chapiteau dédié aux conférences débats, j’entendis la voix de Bernard Laborde déclamant un discours non prononcé de Mirabeau sur l’abolition de la traite des Noirs (novembre 1789 – mars 1790) : les bières flottantes des négriers. Un texte d’une puissance inouïe .

Le temps de prendre place et Daniel Maximin pris la sienne sur la petite estrade où il nous exposa sa pensée sur l’histoire de l’esclavage. Un Maximin dont je ne connaissais que la voix, naguère entendue sur France-Culture . Un Maximin qui écrit comme il parle : une langue profonde et souple .

Un beau moment de littérature orale où il nous fut montré que que l’esclavage avait perdu, qu’il n’était pas fait pour fonder des sociétés, des cultures et qu’il ne devait y avoir ni ressentiment, ni ressassement, ni posture victimaire. Que la mémoire peut être manipulée, qu’il existe des stratégies d’utilisation de l’Histoire pour son profit ou par lâcheté…

Nous nous sommes revus le lendemain ! Conversation agréable autour de son oeuvre, et dédicace de son dernier ouvrage … Un récit de ses échanges avec Aimé Césaire, de celui qu’il appelait « frère volcan », qui est aussi une belle introduction à son oeuvre, sa pensée et son action.

Un récit que je recommande particulièrement à celle qui sans aucune gêne s’est introduite vulgairement entre nous pour nous dire qu’elle ne comprenait rien à ce grand poète …

Lisez donc Maximin !

Chez ma boulangère, on trouve aussi de bons livres …

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Chez ma boulangère et mon boulanger, j’y achète les meilleurs pains de Narbonne et de ses environs. Je vous l’ai déjà dit lors d’une précédente chronique, et n’insisterai donc pas au risque de paraître un peu trop complaisant.

Ce n’est pas la qualité de leurs viennoiseries que je voudrais aujourd’hui vanter, ni celle de leurs pizzas ou de leurs quiches! Non, c’est plutôt du petit tas de bouquins que l’on trouve en entrant sur sa droite dont il sera question: un hétéroclite dépôt de livres  alimenté par d’anonymes donateurs  ! 

Ce matin donc, figurait en bonne place une histoire de l’archéologie à couverture jaune de la collection « Que sais-je », quelques polars de France-Loisirs, un  « poche » de Benoîte Groult, et d’autres encore dont j’ai oublié les titres et les auteurs. Et au milieu de cet ahurissant assemblage, une superbe image, une de celles que nous offre habituellement la maison d’édition « Actes Sud ». En l’occurence celle de la page de couverture d’un ouvrage et d’un auteur qui m’étaient jusqu’alors inconnus.

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