Chronique de Narbonne. Le petit « temple » d’un barbier narbonnais!?

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Ce salon de coiffure, sur le boulevard du maréchal Joffre. Sur sa vitrine: « équerre » (rasoir) et « compas » (ciseau) entre deux « colonnes ». Au sol: un « pavé mosaïque ». Hier après midi, un « maître » barbier: chemise blanche, cravate noire, revêtu d’un tablier décoré, officiait.

Chronique de Narbonne. L’emblématique « Marie-Thérèse » jette l’ancre à Ventenac en Minervois…

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Après plus de 160 ans sur le canal du Midi, la Marie-Thérèse, qui a eu plusieurs vies: barque de marchandises, boite de nuit ou encore restaurant, a quitté Narbonne. Elle avait fini ses vies au fond de l’eau, dans le port de Sète, avant d’être renflouée en 1998, puis restaurée pendant 5 ans au chantier-école de Mandirac.

Le Coin Lecture: « Mes amis » d’Emmanuel Bove.

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J’avais signalé, il y a peu de temps, ici-même, cette récente, et très soignée, réédition de ce chef d’oeuvre d’Emmanuel Bove (L’Arbre Vengeur): « Mes amis ». Un Bove dont Pierre Assouline dit: « qu’il avait le génie de parler de soi sans parler de lui. On ne fait pas plus discret. Pas la moindre tentation de draper ses réflexions sur les choses de la vie pour en faire des vérités universelles. » Parfois on se croirait dans un album de Sempé. La solitude, « l’énorme et insoluble problème, c’est la solitude. » (in: Mes amis) Je l’ai prêté à Jean Pierre Vialle qui, dans son blog: « Mes belles lectures », y dépose ses impressions de lecteur attentif. Il ne m’en voudra pas de ne pas toutes les reprendre dans ce « Coin lecture » de Contre-Regard.com:

Le XV de la Rose, sur le chemin de la rédemption, a le « duende »!

England's scrum-half Danny Care (C) runs to score a try during the Six Nations international rugby union match between France and England at the Stade de France in Saint-Denis, north of Paris, on March 19, 2016. AFP PHOTO / FRANCK FIFE / AFP / FRANCK FIFE

Difficile de saisir « la conscience de soi » d’une équipe de rugby. Hier pourtant, on ne pouvait pas ne pas ressentir  le puissant désir du XV de la Rose d’effacer de sa mémoire son humiliante sortie, lors du dernier Mondial, sur ses terres. C’était un accident, semblait-elle nous dire sur la pelouse du Stade de France. Et la démonstration fut faite. Cinq mois après seulement. Et avec pratiquement les mêmes joueurs – 24 ans d’âge moyen. Grand chelem! Le premier depuis 2003. Qui dit mieux? Il fallait du caractère et une capacité de résilience exceptionnelle pour conclure ainsi, magnifiquement, ce tournoi des Six Nations.