Après plus de 160 ans sur le canal du Midi, la Marie-Thérèse, qui a eu plusieurs vies: barque de marchandises, boite de nuit ou encore restaurant, a quitté Narbonne. Elle avait fini ses vies au fond de l’eau, dans le port de Sète, avant d’être renflouée en 1998, puis restaurée pendant 5 ans au chantier-école de Mandirac.
J’avais signalé, il y a peu de temps, ici-même, cette récente, et très soignée, réédition de ce chef d’oeuvre d’Emmanuel Bove (L’Arbre Vengeur): « Mes amis ». Un Bove dont Pierre Assouline dit: « qu’il avait le génie de parler de soi sans parler de lui. On ne fait pas plus discret. Pas la moindre tentation de draper ses réflexions sur les choses de la vie pour en faire des vérités universelles. » Parfois on se croirait dans un album de Sempé. La solitude, « l’énorme et insoluble problème, c’est la solitude. » (in: Mes amis) Je l’ai prêté à Jean Pierre Vialle qui, dans son blog: « Mes belles lectures », y dépose ses impressions de lecteur attentif. Il ne m’en voudra pas de ne pas toutes les reprendre dans ce « Coin lecture » de Contre-Regard.com:
Difficile de saisir « la conscience de soi » d’une équipe de rugby. Hier pourtant, on ne pouvait pas ne pas ressentir le puissant désir du XV de la Rose d’effacer de sa mémoire son humiliante sortie, lors du dernier Mondial, sur ses terres. C’était un accident, semblait-elle nous dire sur la pelouse du Stade de France. Et la démonstration fut faite. Cinq mois après seulement. Et avec pratiquement les mêmes joueurs – 24 ans d’âge moyen. Grand chelem! Le premier depuis 2003. Qui dit mieux? Il fallait du caractère et une capacité de résilience exceptionnelle pour conclure ainsi, magnifiquement, ce tournoi des Six Nations.
Jean Pierre Vialle lit beaucoup et note ses impressions de lecteurs compulsif dans un blog: « Mes belles lectures ». Je le connais depuis de nombreuses années. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer alors que nous étions encore en « activités professionnelles ». L’économie régionale et locale, les entreprises en étaient l’occasion. J’ignorais alors son goût pour les livres. À la « retraite » (active) désormais, résidant dans le « Narbonnais », il nous fait partager ses « coups de coeur ». Quand l’envie lui prendra, il pourra déposer, comme aujourd’hui, dans ce « Coin lectures » de Contre-Regard.com, certaines pages de son journal de lecteur. Comme celle-ci consacrée au dernier roman de Henri Gougaud: « Les voyageurs de l’aube », Albin Michel, 2015. On pourra lire aussi avec profit la très subtile analyse qu’en fait Claire Mazaleyrat: (ici)