Ce qu’il fallait lire, dimanche, sur René Girard: un penseur à contre-courant…

rené girard

René Girard (1923-2015) (Stanford University-L.A. Cicero)

Au milieu du bruit médiatique et des buzz, qui déchaînent les réseaux sociaux, j’ai retenu une petite sélection d’articles, qu’il fallait lire cette semaine. Une sélection concernant l’un des plus grands anthropologues contemporains, le Français René Girard, théoricien du désir mimétique, qui s’est éteint ce 04 novembre. Ainsi  Slate.fr , qui s’est penché sur ses réflexions sur la violence et le sacré, tandis que Le Monde et le webzine Philitt ont tenu à retracer l’ensemble de son œuvre. À l’écoute aussi, cet hommage, sur France-Culture:

Chronique de Narbonne. Et si la Ville de Narbonne ne participait pas au fonctionnement du Musée de la Romanité?

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Musée de la romanité de Narbonne

Trois jours de bombardement médiatique sur la Narbonnaise autour du Murena ( Musée régional de Narbonne Antique ). Une communication politico-institutionnelle tous azimuts qui a débuté aujourd’hui même, dans les deux titres de la presse locale, par une interview de Jacques Michaud, le spécialiste des « vieilles pierres du lieu » et président, semble-t-il à vie, de la Commission Archéologique de Narbonne. Dans cet article à lui consacré, il rappelle, à juste titre, le rôle joué par l’ancien président de la Région, décédé, Georges Frêche. C’est en effet ce dernier qui a voulu cet équipement, dont la Région est propriétaire, et qui, comme il se doit, en réalisera l’exécution –  la fin des travaux étant prévue en 2019. Et lundi, en préambule à la cérémonie de pose de la première pierre par Damien Alary, l’actuel président de la Région, candidat aux élections régionales de décembre, et de nombreux autres élus et/ou candidats de l’actuelle majorité, eux aussi candidats, qui aura lieu mardi, la Commission Archéologique de Narbonne du professeur Michaud, présentera ce futur musée, au Théâtre Scène Nationale.

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Léon Diaz-Ronda: mystère et beauté à la galerie AM Jaumaud…

Léon Diaz Ronda toiles

C’est dans une ancienne cave située au sous-sol de la librairie « Au l’An demain » , 4 rue Cabirol,  à Narbonne, que la galeriste Anne-Marie Jaumaud s’est nouvellement installée. Deux petites salles lumineuses la composent aux murs desquels, pour sa première exposition, sont accrochées les toiles de Léon Diaz-Ronda. En résidence à Narbonne, depuis cinq ans, ce peintre nomade, n’est pas un inconnu pour les amateurs d’art. Né en 1936 à Madrid (Espagne), il a déjà éclairé de son talent de nombreuses galeries. Et en l’accueillant dans son univers souterrain de toute beauté, Anne-Marie Jaumaud nous donne enfin l’occasion de découvrir son œuvre dans un cadre idéal pour en saisir sa force et sa subtilité. Une œuvre toute entière tournée vers la figuration d’un réel qui s’échappe et s’enfuit jusqu’au bord du cadre. Un paradoxe absolu, et pourtant la matrice nécessaire à sa production artistique. Ses personnages aux contours flous, nimbés d’une lumière ocre, cuivrée, semblent pris dans les tenailles d’un temps sans autre issue que son éternel questionnement : « Où allons-nous ».

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